L’Éducation nationale décrit une rentrée «positive» dans le Var
Au lendemain de la rentrée, l’inspecteur d’académie a fait le tour des principaux indicateurs
l’inspecteur d’académie s’adapte en installant cette année quatre Unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) supplémentaires dans le département. « Une en maternelle, deux en élémentaire et une délocalisée en collège, précise Olivier Millangue. Il annonce par ailleurs un vaste de plan de formation du personnel concernant les postes spécialisés.
La pédagogie… auprès des élus aussi
Olivier Millangue mise sur le dialogue avec les élus pour dessiner avec diplomatie la carte scolaire. « Je n’ai pas fermé de classe sans avoir prévenu. C’était mon engagement. (...) Je me réjouis des relations avec M. Véran, le président de l’Association des maires du Var, et M. Guiol, le président de l’Association des maires ruraux, pour les sensibiliser à la prévision. Il est important que, s’il doit y avoir des décisions de fermeture, elles soient – si ce n’est comprises – au moins anticipées. » Une stratégie qu’il compte répéter cette année. « J’irai voir les communes où ça a beaucoup baissé pour insister sur la solidarité départementale. »
Priorité au milieu rural et à La Seyne
«Si j’avais dû conserver le même cadre de réflexion que les années précédentes, dans le milieu rural, j’aurais pu décider de 15 fermetures supplémentaires. Il y a un gros investissement de l’État dans le milieu rural… et pour la commune de La Seyne. (...) J’y ai laissé des nombres moyens d’élèves par classe réduits. Ici, si j’avais conservé les mêmes cadres de réflexion que les années précédentes, c’est cinq postes que j’aurais pu fermer. C’est pour l’État et l’Éducation nationale, la reconnaissance de quartiers difficiles. »
Nombre moyen d’élèves par classe
Au niveau départemental, l’inspection d’académie annonce une moyenne de 24,5 élèves par classe. Un chiffre que ne veut cependant pas dire grand-chose pour Olivier Millangue. Il préfère évoquer une fourchette entre 17 à 28 élèves par classe. Une marge dans laquelle il évolue en fonction de critères. « Je tiens compte de la ruralité, de l’inscription dans la politique de la ville, du revenu moyen par foyer dans le quartier ou du type d’école. On ne peut pas comparer une école à 4 classes ou les niveaux sont mélangés et une à 12 classes. Mon objectif est de ne pas laisser une maternelle à 30.»
postes d’enseignants supplémentaires
« J’ai reçu 27 postes cette année, rappelle Olivier Millangue. Compte tenu de la très faible variation du nombre d’élèves, ces postes sont là pour financer le dédoublement des classes ». Le département compte près de 5 000 postes équivalent temps plein.