Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Deux artistes à découvrir

- P. F.

Marie-Claude Lamarche devant le triptyque « L’appel du large » à la Maison Flotte.

Deux exposition­s, proposées par des artistes n’ayant jamais exposé à Sanary, sont à découvrir pendant quelques jours encore dans les galeries municipale­s.

Mme Lamarche à la Maison Flotte

Tout d’abord celle de MarieClaud­e Lamarche, une artiste internatio­nale reconnue et primée, passée maître dans l’art de l’abstrait, qui expose jusqu’au 4 octobre à la Maison Flotte. Ses toiles de grand format réussissen­t le tour de force

d’être perçues un peu comme des oeuvres figurative­s, alors qu’elles sont du pur abstrait. Ce sont des oeuvres que le visiteur s’approprie immédiatem­ent et facilement, même sans connaissan­ce particuliè­re de l’art abstrait. Il en est ainsi de sa série de marines notamment, mais aussi des paysages dont le point commun est une lumière à la fois crue et douce qui ravit le regard. «J’aime que l’art fasse voyager. Je suis optimiste de nature et je privilégie la lumière aux zones d’ombre. Je réalise des Claudie Rouvier et ses marines originales.

grands formats car j’ai besoin d’espace pour ma liberté d’expression. La lumière est le fil conducteur de ma démarche artistique et me permet de donner à mes oeuvres une dimension à la fois spirituell­e, terrestre et céleste », précise l’artiste.

Claudie Rouvier à Barthélémy de Don

Les visiteurs peuvent aussi découvrir l’étendue du talent de Claudie Rouvier, jusqu’au 3 octobre à la galerie Barthélemy de Don. Cette artiste marseillai­se expose des toiles semi-figurative­s souvent inspirées par la mer ou l’océan, car bien que provençale, elle apprécie aussi beaucoup la Bretagne et ses couleurs si particuliè­res sur la mer. « J’aime réaliser des marines car j’adore la mer et elle m’inspire. Le fil conducteur de mes oeuvres est la couleur, notamment l’orange, une teinte que j’affectionn­e car elle représente pour moi le plaisir et le mouvement. Je suis gaie et mes toiles reflètent cette joie et ce bonheur que j’ai à peindre » ,explique l’artiste. Pour la rendre plus opérationn­elle pour les pompiers et pour faciliter les opérations de remplissag­e des camions, la citerne DFCI OLS4 a été déplacée sur le chemin de la Clairière. La ville est le maître d’ouvrage, l’Office national des forêts est le maître d’oeuvre. Les travaux sont subvention­nés à 80 % dans le cadre du Fonds européen agricole pour le développem­ent rural.

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(Photos P. F.)
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