La réponse de Collazo à Chabal : ça décoiffe !
Juste une mise au point… Sébastien Chabal, incontournable expert du rugby sur Canal +, n’a pas ménagé l’autre soir l’actuel manager du RCT à propos du piètre rendement actuel de l’équipe. L’hirsute consultant cherchait un ou des responsables mettant en avant le manque de confiance : « Je pense que le staff est responsable. Quand je vois Patrice Collazo crier à longueur de journée (...). Pour donner de la confiance, il y a mieux ! Si j’avais eu un entraîneur qui me criait dessus continuellement, j’aurais été nul car je n’aurais pas su quoi faire. J’ai l’impression que c’est ce qu’il se passe un peu à Toulon. » Hier, en préambule de la conférence de presse, l’ancien coach de La Rochelle a tenu à répondre au plus célèbre des chevelus du rugby hexagonal. « Je voulais juste dire que j’allais parler doucement car a priori je crie trop. Apparemment je crie trop sur le terrain et ça déplaît au hipster du Canal rugby club, à savoir Sébastien Chabal (...) Je vais l’inviter, à mes frais, à venir passer une semaine ici en immersion avec moi. Comme ça, il verra que je sais entraîner et parler à mes joueurs sans leur crier dessus. Par contre, lui, sans sa barbe et sans ses cheveux, je ne suis pas sûr qu’il puisse continuer à faire de la télévision. C’est la différence qu’il y a entre lui et moi. Donc je vais continuer à parler très doucement. Par contre, s’il veut me filer un conseil pour faire une couette ou pour me laisser pousser la nuque longue, là, je prends car je pars de très loin. Dans ce domaine-là, ses compétences sont reconnues dans le monde entier. Je trouve un peu dommage qu’un ancien joueur comme lui fasse du Pierre Ménès low-cost pour être crédible. C’est dommage. Mais je ne lui en veux pas. C’est quelqu’un que j’apprécie. Il a dit que lorsqu’il jouait, il fallait le mettre en confiance. S’il fallait lui chanter une berceuse toute la semaine à Caveman pour qu’il joue… pour moi, c’est un peu un mythe qui s’écroule. Je confirme que je n’aurais pas pu l’entraîner. Voilà. Comme il s’est permis de donner son avis, je me permets humblement de donner le mien. »