La Seyne (N) corse son jeu
Une première : La Seyne s’est imposée à Corte (27-26), où la légende dit que l’on ne gagne jamais – ce qui est d’ailleurs parfaitement faux. Cela faisait pourtant quelques décennies que les résultats se suivaient et se ressemblaient, les Rouge et Bleu ramenant, au mieux, un match nul. Comme en témoigne Jonathan Trédici, l’arrière seynois qui évolue en équipe fanion depuis près de quinze ans.
«Onestauniveau»
« On a gagné par le passé à Ajaccio, à Bonifacio, mais jamais à Corte, précise-t-il. Leur équipe a changé, elle est jeune, et elle pense à jouer au hand, pas à autre chose. Après un début de match pas terrible, on s’est bien resserré en défense, puis on a pris 4-5 buts d’avance. Les arbitres ont été bons, de toutes les paires que l’on a eues là-bas, c’est celle qui a eu le moins la pression. » Cela n’a pourtant pas empêché les Corses de revenir à égalité à la dernière minute. « On remarque derrière avec Christophe Cablane, et sur leur dernière attaque, on se jette en défense, et ils cafouillent le ballon sur leur pivot », ajoute « John ». Du coup, cela fait trois victoires en trois journées pour le promu seynois… « C’est le top, poursuit Trédici. On pensait que ce serait difficile, mais on est au niveau. On a une belle équipe, un bon groupe, avec tous les postes doublés, ce qui permet d’avoir un banc qui apporte. Mais il ne faut surtout pas s’enflammer, si ça se trouve, on a joué les équipes les plus faibles de la poule! » Après une entrée délicate dans le championnat, sanctionnée par une défaite de quatre buts à Marignane, le Cauz Handball (Auriol/Saint-Zacharie) a obtenu à domicile sa première victoire face à Prades-le-Lez (-) avant de récidiver ce week-end à Thuir (-). L’équipe semble prête à bien figurer à ce niveau, qu’elle a découvert cet été. Dynamisme et ambition sont les maîtres mots du club à cheval sur le Var et les Bouches-du-Rhône, qui a gravi tous les échelons en douze ans, depuis le niveau départemental. « La vraie réussite du club sur ces dernières années est d’avoir su évoluer suivant notre projet associatif et de
progresser dans tous les domaines ; sportif, structurel, événementiel, communication et partenariat. L’arrivée en N, pour notre équipe fanion, est tout simplement la conséquence du travail réalisé », raconte Lionel Guion, président du Cauz. Et ajoute « Il ne faut pas oublier d’où l’on vient mais savoir où l’on va ». Parti de rien en , le club compte aujourd’hui licenciés, un budget de
€ et un club de partenaires qui rassemble une quarantaine d’entreprises. Son défi est de poursuivre le travail accompli, tout en conservant une dimension humaine. Pour faire partie intégrante du paysage du hand provençal.