Le mur de Monaco Marine est « nécessaire »
Sa construction, en juin dernier, le long de la corniche Philippe-Giovannini, avait déclenché une vague de protestation, notamment sur les réseaux sociaux. La polémique concernant « le mur de Monaco Marine » avait même rebondi dans l’enceinte du conseil municipal avant l’été. Pour mémoire, il s’agit d’une construction, sur environ 300 mètres, faite de plaques de béton assemblées et destinée à sécuriser le site qui va accueillir des dizaines de yachts de luxe. Mais voilà, cette enceinte a choqué de nombreux Seynois, au motif qu’on « privatisait » la vue sur la rade. Après instruction des services de la ville, le mur avait pourtant été déclaré conforme au permis de construire Hier, lors de sa rencontre avec la presse, Marc Vuillemot est revenu sur le sujet car, dit-il, la polémique n’est pas close. Mais pour lui, elle l’est. « Il est normal et nécessaire, pour un chantier naval, de s’entourer d’un mur pour éviter les intrusions », affirme-t-il.
« Une activité vitale »
Et le maire de rappeler deux choses : « Le mur antérieur était bien plus haut que celuici. Et ce secteur est, depuis le premier plan local d’urbanisme (daté d’Arthur Paecht), un espace dédié aux activités industrielles et économiques, dans le prolongement de l’Espace Grimaud voué au nautisme. Pour ce dernier, il n’y a pas de mur à proprement parler – si ce n’est un mur de bateaux – et on ne voit pas la mer. C’est la même configuration. Et pour nous, il est vital que de nouvelles entreprises s’installent pour soutenir la dynamisation de l’activité économique à La Seyne, et le nautisme en est vecteur. Donc, un mur de protection d’une entreprise qui va accueillir des bateaux et une activité à forte valeur ajoutée, oui, d’autant qu’il ne s’agit pas d’un secteur touristique au même titre que la promenade qui débute à l’Eguillette et les 25 km de littoral de la Petite Mer à la Grande Mer. Je préfère donc un mur et des emplois que pas de mur et pas d’emploi », conclut le maire.