Une invasion de punaises diaboliques
C’est simple, on en a partout. Et pour les faire partir, j’ai tout essayé. Il n’y a rien à faire. Il suffit de lever la tête, que ce soit dans la maison ou dans le jardin, pour en apercevoir. Ces punaises vont finir par nous hanter!» Jean-Clair et Delphine, Grimaudois depuis près de 40 ans, sont à bout. Envahis de punaises, ils sont à court de solution. Le mari poursuit : « J’ai tenté de les tuer, de les brûler, de les aspirer, de les asperger d’insecticides… tu parles ! Il y en a le double deux heures après. »
À l’intérieur comme à l’extérieur
Depuis plus d’un mois, JeanClair ne quitte d’ailleurs quasi plus son aspirateur des mains. Lors de notre visite, le propriétaire venait de découvrir que le tuyau de sa clim, lui aussi, servait de nid pour les punaises. « J’aspire depuis ce matin et il en reste encore. C’est quand même dingue. L’année dernière, on en avait eu quelques-unes mais bon, on s’était dit que c’était la nature. Là, c’est complètement dingue. Et il faut voir quand il fait beau. » Quand le soleil sort, dehors, sur les multiples planches de son jardin, Jean-Clair ne les approche que pour les asperger. « Elles se regroupent toutes, collées. Sur un mètre carré, il y en a des centaines et des centaines. Alors avec ma femme, on tente de les gazer avec l’insecticide. Mais bon…» Je trouve qu’il est moins efficace qu’au début. Comment va-t-on s’en débarrasser ? C’est plus possible là. Toute cette histoire me mine terriblement le moral. » Et c’est vrai que dans la maison du couple, des punaises, il y en a vraiment de partout. Sous les poutres, le long des moustiquaires, dans les joints des fenêtres, sur les écrans de télévision, d’ordinateur, sur les lustres. Jean-Clair en est persuadé, sur Grimaud, son cas est loin d’être isolé. « J’ai eu des voisins, c’est pareil. Même chez des professionnels. On est envahi. Et surtout, le problème qu’on a, c’est que l’on ne sait pas quoi faire pour s’en débarrasser. On dirait qu’on doit juste subir… » Pourtant en mairie, lorsque l’on évoque le sujet, on est plutôt surpris. Pour la municipalité, aucune information n’a filtré. Les Grimaudois touchés sont donc invités à se faire connaître. Toujours est-il qu’hier, JeanClair et Delphine semblaient vraiment usés et lassés. « Nous avons demandé à des amis, à des spécialistes, il ne semble pas avoir de remède miracle pour s’en débarrasser. Je ne sais pas combien de temps on va tenir comme ça», conclut Delphine, véritablement peinée.
J’ai tenté de les tuer, les brûler, les aspirer, les asperger...”