«Le projet a été mal compris: nous allons rassurer les gens»
Questions à Luce Reboul et Albin Garrigue, cadres de l’entreprise Voltalia, en charge du projet
L’avis négatif du commissaire enquêteur sonne-t-il le glas de ce projet de parking ?
Non. Nous sommes invités à le mettre à jour et à apporter des documents si nous souhaitons une nouvelle enquête publique.
C’est ce que vous allez faire ?
Tout à fait. Nous croyons en la pertinence de ce projet, sur lequel nous travaillons depuis deux ans, car il est porteur de solutions pour le territoire. Il répond à un besoin de stationnement autour du circuit qui se fait sentir lors des événements importants, comme le Grand Prix de F, tout en produisant de l’électricité verte. C’est un bon projet.
Vous attendiez-vous à autant de crispations autour de ce projet ?
Pas du tout. Le projet a été mal compris : nous allons rassurer les gens.
Comment allez-vous les rassurer ?
En les rencontrant lors de réunions, et ce d’ici à la fin de l’année. Il y a beaucoup de fantasmes autour de ce projet. Soyons pédagogues : dans % des cas, nous avons la réponse aux inquiétudes des gens.
Quels fantasmes?
Nous n’allons pas bitumer le terrain, déjà. Il va aussi y avoir des actions de protection de la faune et de la flore. Et puis il ne s‘agit pas non plus de raser un espace boisé classé : dans le Plan local d’urbanisme, c’est une zone UD, dédiée à l’installation d’activités autour du circuit et de l’aéroport. Même si Voltalia ne faisait rien, ce terrain n’a pas vocation à rester en l’état. Ajoutons que le parking sera quasiment invisible depuis la route.
Quid du risque incendie ?
Nous balisons le terrain avec des poteaux incendie et autres moyens de lutte qui n’existaient pas avant. La végétation sera entretenue et la technologie est fiable. Nous pensons au contraire que notre projet permet de sécuriser le terrain. Nous allons continuer à travailler avec le SDIS pour qu’eux aussi soient convaincus.