FINALE DU GC RACING TOUR, À TOULON « Tout le monde a vu le potentiel de ce spot »

Finalement, il ne pouvait pas terminer autrement. Autrement que les pieds dans l’eau, les cheveux en bataille, le vent et la pluie de face. Manfred Ramspacher, en charge de l’étape française du GC32 Racing Tour sera passé par mille émotions la semaine dernière à l’occasion de la finale à Toulon. La faute à cette maudite météo. Mais lors des accalmies vendredi et samedi dernier, l’ancien directeur du Tour de France à la voile a pu s’assurer qu’il ne « s’était pas trompé en choisissant la rade de Toulon ».

Manfred, quel bilan tirez-vous de cette finale toulonnaise ?

Si on prend le projet dans sa globalité, on voit qu’il fonctionne. Bien sûr, la météo a un peu gâché la fête. C’est dommage, mais on ne peut rien contre les éléments. Néanmoins, quand le temps l’a permis, tout le monde a vu le potentiel de ce spot au Mourillon.

Le public a répondu présent ?

Sur les deux jours de beau temps, oui. Il y avait du monde sur la jetée, au bord de l’eau, en tribunes... Cela valide le travail de neuf mois. Je pense que nous avons su réaliser un événement très ouvert et accessible au grand public.

Spectaculaire aussi...

Oui, nous avons la chance sur ce circuit d’avoir de très grands marins, les meilleurs mondiaux même. Franck Cammas a tout gagné, sauf la Coupe de l’America. Ben Ainslie est le marin qui a gagné le plus de médailles d’or aux Jeux Olympiques. Ce sont d’immenses champions. Voir c’est deux monstres se bagarrer à  mètres du rivage sur de telles machines, c’est magnifique.

Reverra-t-on les GC à Toulon en  ?

C’est mon souhait. Maintenant nous allons discuter avec les collectivités, qui ont le dernier mot. Tout en sachant que le circuit va évoluer, puisque le GC Racing Tour va fusionner avec les Extremes Sailins Series, l’autre circuit GC déjà existant. Nous allons ainsi réunir sur un même plateau Norauto, Ineos, les Suisses d’Alinghi ou encore Oman Air. Du coup, la petite déception liée à la mauvaise météo va vite passer, et de cette finale toulonnaise, il nous restera les fondamentaux.

Un évènement très ouvert et accessible au public ”

(Photo Frank Muller) Pour Manfred Ramspacher, et malgré les caprices de la météo, la finale toulonnaise a permis de valider le travail effectué pendant neuf mois.