« On n’y va pas pour prendre l’air »

Même s’il n’a que 25 ans, Allan Gravier est l’un des joueurs qui a le plus d’expérience au sein du groupe seynois. Excellent sauteur en touche, il est l’une des pierres angulaires du pack. Un élément sur lequel Julien Capdeillayre s’appuie beaucoup afin de perturber l’alignement hyérois.

Comment expliquez-vous cet excellent début de saison de l’US Seynoise ?

Il y a plusieurs facteurs. Je pense que le premier tient dans la cohésion et l’état d’esprit. Avec l’intégration de nombreux jeunes et un nouveau staff, on ne pensait pas commencer aussi fort. On s’est resserré et quand tu joues avec le trac et à  % de tes capacités, généralement tu ne passes pas à côté de tes matches. Surtout dans le secteur défensif où les valeurs de solidarité et l’état d’esprit sont prédominants.

« La pression est sur le RCHCC »

Ensuite, on apprécie beaucoup la méthodologie des entraîneurs. S’ils sont toujours les décideurs, on échange énormément sur les tactiques à employer sur le secteur de la touche par exemple, les renvois, etc. Ils ne nous font ressentir aucune pression du résultat. Ils ne crient jamais, ou rarement. On travaille dans une ambiance sereine.

Allez-vous parvenir à maintenir cette cadence ?

On a déjà prouvé à Dijon qu’on était capable de rivaliser avec le leader. Mais cela demande confirmation. Le derby face au RCHCC, puis le déplacement à Bourgoin et la réception de Mâcon nous en diront un peu plus sur notre potentiel. Mais personne ne se projette bien loin. Aujourd’hui tous les esprits sont focalisés sur le derby.

Avec l’espoir de refaire le coup de l’an dernier ?

Le contexte est différent. L’an dernier, il y avait un esprit revanchard après avoir perdu le match aller chez nous. Aujourd’hui, la pression est clairement sur les épaules du RCHCC qui, compte tenu de son recrutement, de la qualité de son effectif et de ses prétentions, n’a pas le droit de passer au travers. Mais ils peuvent compter sur nous pour les contrarier. Comme l’a dit notre président : « On n’y va pas pour prendre l’air !»