Ryad admet que Khashoggi a été tué dans son consulat à Istanbul
L’Arabie saoudite a admis hier, 17 jours après la disparition de Jamal Khashoggi, que le journaliste saoudien avait été tué à l’intérieur du consulat du royaume à Istanbul, sans toutefois révéler d’informations permettant de localiser son corps. Dans le même temps, les enquêteurs turcs ont poursuivi leurs investigations, fouillant notamment une vaste forêt proche d’Istanbul, et Ankara a annoncé qu’elle allait « tout » révéler sur cette affaire qui a suscité une onde de choc mondiale et terni l’image de Ryad. L’ONU et des ONG ont demandé une enquête indépendante, Berlin a jugé « insuffisantes » les explications de Ryad sur les circonstances du décès du journaliste et Londres a appelé à ce que les responsables soient jugés pour leurs actes. La confirmation de sa mort a été relayée peu avant l’aube par l’agence de presse officielle saoudienne SPA, qui a évoqué, citant le parquet, une «rixe» au consulat du royaume à Istanbul.
« Bagarre et rixe »
« Les discussions qui ont eu lieu entre lui et les personnes qui l’ont reçu au consulat ont débouché sur une bagarre et sur une rixe à coups de poing (...), ce qui a conduit à sa mort », a indiqué le procureur général Saoud al-Mojeb. Il n’a pas précisé où se trouvait le corps. Deux hauts responsables ont été limogés et 18 suspects ont été arrêtés, tous Saoudiens, a précisé le parquet. L’annonce saoudienne a été saluée comme un « pas très important » par le président américain Donald Trump, grand allié de l’Arabie saoudite. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré que les explications données par Ryad sur la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi ne répondaient pas à toutes les questions et réclamé une « enquête exhaustive et diligente ».
Le gouvernement italien maintient son engagement dans l’euro
Le gouvernement populiste italien a promis hier d’expliquer son budget vivement critiqué à Bruxelles, tout en répétant son engagement de maintenir le pays dans la zone euro. « Le plus important est d’expliquer le budget à nos interlocuteurs européens », a déclaré le chef du gouvernement Giuseppe Conte, alors que la Commission européenne a réclamé des « clarifications » avant demain midi sur ce budget qui sort largement des clous européens. Le gouvernement Conte prévoit un déficit à ,% du PIB en , puis à ,% en . Or, l’Italie ploie déjà sous une dette de milliards €, qui représente quelque % de son PIB. L’agence de notation Moody’s a abaissé la note de l’Italie d’un cran, pour la faire passer de «Baa» à «Baa», le dernier niveau de la catégorie investissement.
L’Afghanistan élit son parlement dans le chaos et la violence
L’Afghanistan élisait hier son nouveau parlement dans un climat de violences avec des
surtout associer les citoyens à cette évaluation pour qu’elle ne soit pas seulement l’affaire d’experts. Pas de populisme toutefois, les scientifiques sont néanmoins indispensables pour ne pas structurer le débat sur des bases uniquement émotionnelles. La prévention des catastrophes naturelles – comme toutes les questions écologiques – est non seulement le champ idéal de la démocratie participative, mais cette dernière est la condition indispensable de sa pertinence et de son efficacité. dizaines de tués et blessés. Le vice-ministre de l’Intérieur Akhtar Mohammad Ibrahimi a indiqué que personnes avaient été tuées, dont civils au cours de incidents sur tout le territoire. Une centaine de civils ont également été blessés lors d’attaques par des hommes armés de bureaux de vote, par plus de tirs de roquettes et un nombre indéterminé d’explosions d’engins artisanaux. Un attentatsuicide a été perpétré en fin de journée à Kaboul, tuant au moins personnes. Plus de candidats étaient en lice pour les sièges à la chambre basse du parlement. Il s’agit pour la plupart d’élus déjà établis, de descendants de seigneurs de la guerre, d’hommes d’affaires ou de membres de la société civile.
Mexico ouvre sa frontière à des femmes et des enfants du Honduras
Les autorités mexicaines ont annoncé avoir ouvert hier leur frontière à des femmes et enfants faisant partie de la « caravane » de milliers de migrants, majoritairement honduriens, qui attendent sur un pont frontalier avec le Guatemala, dans l’espoir de gagner les Etats-Unis.
Chikirou à heures du matin au domicile de Mélenchon. Vous rétorquerez avec raison que ce dernier a droit au respect de sa vie privée et qu’en faire état relève de la presse de caniveau. Certes. Sauf que… si ces surfacturations ont conduit à un enrichissement sans cause de Sophia Chikirou soupçonnée d’escroquerie, d’abus de confiance, d’infraction à la législation sur les campagnes électorales et de travail dissimulé, il n’est pas indifférent de savoir qu’elle est la compagne qui partage la vie du leader de LFI. L’enquête prendrait alors une autre couleur et l’on se retrouverait devant des faits analogues à ceux qui ont amené François Fillon devant la justice : un homme politique qui aurait profité de la prise en charge par la puissance publique de certains frais pour augmenter les revenus de son ménage, alors que ces prestations n’étaient pas effectuées ou étaient rémunérées de façon excessive. La présomption d’innocence est de mise aussi bien pour François Fillon que pour JeanLuc Mélenchon mais la vie politique effectue parfois des rapprochements cruels.