Tombés sans idée ni panache
Accident de parcours ou accroc plus profond ? Difficile de trancher après la prestation des Toulonnais hier. Dans leur antre, ils ont offert à Paris Acasa son premier succès de la saison (4-5). Les visiteurs n’ont pourtant pas montré grand-chose, à part une défense oscillant de « bien organisée » à « héroïque ». Ils ont marqué cinq fois sur leurs huit occasions, dont trois par le seul Lusakivana, au sein d’une défense, elle, aussi peu concernée que concentrée !
Gouled ouvre son compteur
De son côté, le TEF a de quoi rougir : panne d’idées dans la construction, finition encore en berne... Imaginez qu’il n’a par exemple cadré qu’une frappe en première mi-temps – et encore, sur coup franc direct. L’équipe n’affiche toujours pas complet (Keny, Ceslo, Armando out), mais elle n’a jamais semblé maîtriser son sujet. Elle peine surtout à convaincre de son statut de favori. Les éclairs de son homme providentiel, Nito, double scoreur sur son aile gauche en 1’15 au retour des vestiaires (2-1, 23e), sont à retenir. Comme le premier but de la saison de Gouled, en contre, sur l’un de ses premiers ballons (3-3, 28e). Cela n’a pas empêché les
Parisiens de prendre les devants au terme de quatre minutes de folie (3-5, 31e) et de ne plus le lâcher. Les dix minutes de power-play toulonnais sont restées stériles, malgré un but tardif de Juanillo. L’Espagnol avait juste avant expédié un jet franc sur la barre... Preuve supplémentaire du manque de réalisme. Lui et ses coéquipiers ne peuvent que corriger ça... et bien d’autres choses encore.