Christelle Chollet à voir en pleine création à Toulon
Les Varois pourront pénétrer dans les arcanes de la création du nouveau spectacle de l’humoriste au Théâtre Le Colbert trois soirs durant. Attention spectacle évolutif en fonction de vos réactions !
Après son marathon estival dans le cadre de la Tournée Var-matin, Christelle Chollet est de retour dans le département pour trois dates qui mêlent humour, musique et danse au Théâtre Colbert du 25 au 27 octobre. Mais c’est au détour d’embouteillages parisiens et des joies d’une manifestation que l’on intercepte l’artiste, piégée dans sa voiture électrique, pour aborder la création prochaine en terre toulonnaise de son N°5 de Chollet. Un 5e one-woman show concocté avec son mari varois, Rémy Caccia.
Comment ont été choisies vos villes étapes pour ces « avant-premières » ?
Toulon, c’était une évidence étant donné notre proximité avec les environs. Et puis ensuite, il y a toutes les villes qui nous sont chères, où l’on a l’habitude de passer pour les créations. Genre Nantes ou Toulouse, dont je suis native. À chaque fois, le spectacle se déroule dans des petits théâtres de places maximum. Ce qui est sympa, c’est que l’on transporte tout de même un décor miniature de ce que l’on retrouvera plus tard dans les plus grandes salles. À Toulon, c’est la première fois que l’on vient au Colbert, salle qui a ouvert récemment et dont tout le monde nous dit le plus grand bien. En plus, on va revoir tous nos copains varois de cet été !
Qu’attendez-vous de ce tour de chauffe ?
Déjà, on attend les rires ! Le public est super-important. C’est grâce à lui, ses réactions, que l’on voit comment nous pouvons huiler la machine, visser les boulons, etc. Au fil des salles, la création est de tous les instants. Des moments improvisés peuvent devenir définitifs.
Quelles sont les coulisses du rodage de ce nouveau spectacle ?
Nous sommes dans le théâtre dès le début d’après-midi. Ensuite, on débriefe après le show pour voir ce que l’on peut améliorer le lendemain. En ce moment, les choses n’arrêtent pas de changer. Rémy m’a donné des nouveaux textes encore ce matin, hier nous avons réécrit des passages, mais tout cela se précise ! La création définitive prendra pleinement effet pour les trois dates salle Pleyel, à Paris, en janvier. Mais même après, on ne s’interdit pas de modifier des petites choses, en fonction de l’actualité ou de nouvelles idées. Après sa tournée d’été varoise, place au spectacle
dont l’affiche est un clin d’oeil à Chanel et Vanessa Paradis.
Que deviennent vos musiciens Batman et Captain America ?
C’est une surprise ! Jusqu’à présent, on les retrouve dans la peau d’Angus Young (guitariste leader d’AC/DC, Ndlr) et John Lennon, mais pour Toulon, on va peut-être tester un autre truc très bien aussi, avec d’autres personnages (rire). Le but, c’est aussi de savoir ce que les gens préfèrent.
La tonalité de ce spectacle sera plus rock. Allez-vous arriver en tenue cuir-clous ?
Non. Pour moi, Piaf aussi était rock. Après, c’est vrai que dans le spectacle, je chante du AC/DC avec une reprise de Back In Black, du Queen, du Brel version Nirvana, etc. En même temps, il y a du Barbara, Jonasz... Je ne vais pas me transformer en Vanessa Paradis qui se balance dans une cage, mais oui, car ce sont des marqueurs temporels. Cela fait donc partie de l’un des thèmes du spectacle.
Comment allez-vous gérer la séquence interactive avec le public ?
Le public pourra toujours demander l’un de ses titres préférés, car cette partie du spectacle fonctionne très bien, mais elle va être renouvelée. Là aussi, je réserve la surprise !
Les rires du public nous influencent”