“Bien se renseigner avant d’acheter”
Philippe Grossi
Comment est née votre passion ?
Dans les années , j’ai rencontré quelqu’un qui avait des reptiles… et
quand j’étais petit mes parents m’avaient interdit les animaux de compagnie… À part un poisson rouge !
Votre premier serpent ?
Je l’ai eu en , c’était un python royal, il est décédé il n’y a pas longtemps. À l’époque, tous les reptiles étaient importés, on disposait de très peu de données sur eux. Je n’étais pas sûr de l’âge du mien. Maintenant, % des serpents vendus sont issus de l’élevage. Et il y a une traçabilité.
Quels conseils donnezvous à un acquéreur potentiel ?
De bien se renseigner. Sur la taille du reptile à l’âge adulte, sur ses besoins. Prendre un serpent c’est un engagement de à ans. Ce n’est pas anodin. Souvent, l’arrivée d’un enfant dans un couple pose problème…
C’est facile d’acheter un serpent ?
On trouve facilement dans les animaleries. On peut en acheter un à partir de euros environ. Mais attention, le serpent à besoin d’un terrarium pour vivre et la facture peut vite grimper.
La possession est réglementée ?
Le législateur a réglementé la possession et l’identification. Ainsi, la possession de quarante espèces sans déclaration est libre ; mais on ne peut par exemple détenir qu’un maximum de trois boas constrictor. En outre, maintenant, tous les reptiles “domestique“(c’est le cas pour % d’entre eux) doivent être obligatoirement pucés. Ce qui facilite les recherches en cas de disparitions ou fugues.