Michael Moore compare Trump à Hitler !
Michael Moore ne fait pas dans la dentelle. En superposant, dans son dernier film, Fahrenheit 11/9 (disponible à partir d’aujourd’hui en e-cinema), des images d’Hitler sur un discours de Donald Trump, il donne des arguments à ceux qui critiquent sa mauvaise foi et ses amalgames. Mais le message a le mérite d’être clair : Trump est un danger pour la démocratie et Moore entend peser dans les élections de mimandat aux USA pour empêcher sa réélection. Dans Fahrenheit 11/9 (reprise avec inversion des chiffres du titre du film anti-Bush qui lui a valu la Palme d’or à Cannes en 2004), Moore dresse un réquisitoire sans appel de la présidence Trump. Fervent supporter de Bernie Sanders, le documentariste n’épargne dans ces critiques, ni Hillary Clinton, ni Barack Obama, ni les médias US, qu’il juge responsables de l’avènement de Trump.
Constat alarmiste
Comme à son habitude, le réalisateur fait feu de tout bois pour appuyer ses thèses, se met en scène en redresseur de torts et s’appuie sur le scandale de l’eau empoisonnée de sa chère ville de Flint et sur les dernières tueries de masse pour dénoncer la corruption généralisée des politiciens et les dérives extrémistes. À force de digression, on se perd un peu dans la démonstration, mais sa conclusion est simple : si les électeurs de gauche ne se mobilisent pas massivement pour empêcher Trump d’être réélu, il le sera et le pays court tout droit à la dictature. Un constat qui fait froid dans le dos venant de celui qui a été le premier à prédire l’élection de Donald Trump quand personne n’y croyait encore…