« Depuis cet été, rien ne va plus dans le monde merveilleux de la macronie. »
». Si Emmanuel Macron a sûrement besoin de recharger les batteries avant son « itinérance » de six jours à travers onze départements à partir de dimanche, cette grosse fatigue concerne davantage la présidence Macron que l’homme. Depuis cet été, rien ne va plus dans le monde merveilleux de la macronie. Le rocambolesque feuilleton Benalla, les démissions des poids lourds du gouvernement, l’épisode interminable du remaniement, les plans reportés, les dérapages verbaux, les mauvais sondages, le selfie désastreux en compagnie d’un braqueur et de son doigt d’honneur : au tournant des dix-huit mois de présidence, tout va à vau-l’eau. Les Français qui attendaient tant de lui le trouvent désormais arrogant. Oublient les bonnes nouvelles pour ne retenir que les mauvaises. Zappent la disparition progressive de la taxe d’habitation pour se focaliser sur la hausse du prix de l’essence. Or, « les gars qui fument des clopes et roulent au diesel » ,selon la formule aussi maladroite que méprisante de Benjamin Griveaux, méritent d’être respectés. Les fustiger et les matraquer n’aidera pas Emmanuel Macron à se remettre de son coup de pompe. Et continuera à donner du carburant de premier choix aux populistes de tous poils.