Les espoirs de l’USS pensent aux phases finales
Dans l’ombre de l’équipe fanion, les Espoirs de l’Union Sportive Seynoise (USS) poursuivent leur bonhomme de chemin dans leur championnat respectif. Avec une équipe renouvelée par rapport à la saison passée, les entraîneurs Cyril Schuwer et Mickaël Cohen sont en pleine reconstruction... et pleins d’ambition. L’entraîneur des avants se confie avant la réception de Grasse dimanche à 13 h 30, à Marquet.
Comment jugez-vous le début de saison de votre équipe ?
Il a été compliqué car de nombreux espoirs sont montés en équipe première ce qui, pour nous entraîneurs et éducateurs, est un gros point positif. On arrive rarement à aligner deux équipes pareilles car il y a beaucoup de roulement dans l’équipe fanion. On manque donc de vécus communs et d’automatismes. Mais on est vraiment content de voir ses minots s’entraîner et jouer en fédérale , et content aussi des relations que nous avons avec Cottin, Capdeillayre ou Arniaud.
Quels sont vos objectifs pour la suite ?
Notre calendrier a été compliqué. Nous avons déjà joué tous nos matches à l’extérieur. Il nous en reste trois à domicile et on est en position de qualifiable. On va donc jouer nos trois matches à la maison comme s’il s’agissait de matches de phases finales. Cela nous permettrait d’être reversés comme l’an dernier avec les meilleurs clubs du championnat espoir lors de la deuxième partie de saison.
L’épisode fâcheux qui s’est produit à Hyères est-il
digéré ? Ce qui m’a le plus gêné, c’est l’article qui est paru à la suite des incidents. On a fait passer mes joueurs pour une horde sauvage et on m’a indirectement pointé du doigt avec des termes peu flatteurs sur ma façon de m’adresser à mon équipe. Cela me salit, et ça a beaucoup touché ma famille et mes amis. Même si je n’ai pas à me justifier sur mes manières – si ce n’est auprès de mes présidents – il y a un langage codé dans le rugby, comme dans les réseaux routiers d’ailleurs, et je l’utilise à ma manière avec des résultats qui parlent en ma faveur. Je tiens aussi à préciser que je suis parti de moi-même du RCHCC lorsque j’entraînais là-bas, en avertissant le président et le directeur sportif de l’époque, un an à l’avance ! On ne m’a donc jamais mis dehors et l’association qu’on prétend que j’ai créée là-bas, non seulement ce n’est pas le cas, et elle est toujours d’actualité. Je n’ai donc de leçon à recevoir de personne, encore moins de ceux qui m’ont pointé du doigt dans la presse.