JOURNÉE) La marche était trop haute
Sèchement battues (3-0) par les Azuréennes, les Raphaëloises n’ont pas existé hier dans ce second derby perdu consécutivement après le revers encaissé une semaine plus tôt au Cannet
A Saint-Raphaël (salle Pierre-Clère), le RC Cannes bat le SRVVB 3-0 (19-25 en 23’, 26-28 en 29’, 25-17 en 26’, 18-25 en 24’). Arbitres :
SAINT-RAPHAËL : Rolfzen (10 points), Drobnakova (10), Goliat (9), Abbott (7), Abrhamova (2), Milovic (1), Viggars (1). Entraîneur : Giulio Bregoli. CANNES : Rankovic (15 points), Kloster (14 points), Helic (12), Bauer (8), Cazaute (6), Signorile (2), Pallag (1). Entraîneur : Riccardo Marchesi.
ISAINT-RAPHAËL - CANNES : -
MM. Siegl et Chouman. 496 spectateurs.
l avait des raisons de s’inquiéter Giulio Bregoli après la sèche défaite (30) concédée une semaine plus tôt du côté du Cannet et avant le second des deux derbies disputés par ses joueuses en seulement quelques jours. Car, le RC Cannes voit peutêtre le sacre de champion de France se refuser à lui depuis la saison 2014-2015. Le club le plus titré de l’histoire du volley féminin voit peut-être aussi ses voisines du Cannet tenter de lui dérober le leadership à coup de millions. Mais avec ses vingt titres, ce RC Cannes reste un véritable monument. Un chef-d’oeuvre très loin du péril à en juger par le début de saison de son équipe, encore invaincue dans cette Ligue A féminine après six victoires en autant de rencontres dont une face à des Raphaëloises auxquelles elles n’ont laissé aucun espoir et tout au plus quelques
miettes hier en prenant leur derby face aux Varoises par le bon bout. Tout le contraire donc des Raphaëloises, déjà menées de trois longueurs (0-3) au moment choisi par Bregoli pour poser un premier temps mort.
La colère noire de Bregoli
Un recadrage sans effet puisque ses joueuses ne cessaient de voir les Azuréennes s’envoler, prenant très vite quatre (4-8), puis cinq (8-13) et même six (1016) longueurs de retard et provoquant une colère noire de leur entraîneur sur un contre pourtant réussi de Rolfzen. Oui, Bregoli pestait et il y avait de de quoi. Après quatre fautes au service en une seule manche (neuf sur l’ensemble de la rencontre) et des réceptions plus que douteuses sur les engagements cannois, ses joueuses, menées de bout en bout dans cette première manche, s’inclinaient (1925) logiquement. Plus convaincantes dans la seconde qu’elles entamaient en passant pour la première fois de la soirée en tête au tableau d’affichage et en dominant parfois les débats, elles loupaient malheureusement cette fois leur fin de set en
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s’inclinant (26-28) après avoir pourtant tenu trois balles d’égalisation à une manche partout. S’en était trop. Ramenant tous les ballons, et même les plus improbables, les Cannoises filaient comme inexorablement vers un sixième succès en autant de journées. Un succès qui paraissait tout au long du dernier acte, comme finalement dès l’entame de ce derby, totalement inéluctable. Avant de recevoir Cannes, Bregoli avait des raisons de s’inquiéter. Après deux défaites consécutives face à des prétendants au titre, il a sans doute encore plus de raisons de se faire du souci.
LAF
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