Philippe Moulin, peintre discret expose à Miami
Philippe Moulin a commencé à peindre il y a 15 ans. Mais c’est seulement en 2016, qu’il décide de faire découvrir pour la première fois ses oeuvres. Deux ans plus tard, il s’exporte à l’international
C’est un parcours un peu atypique qui a amené le peintre Bandolais jusqu’aux États-Unis.
Des expositions dans la région
Autodidacte, il produit de nombreuses oeuvres pour son propre plaisir sans jamais les exposer. Puis un jour, grâce au regard d’un proche, le Varois se décide à montrer son travail aux yeux de tous. D’abord à Cannes, avec trois tableaux, puis à Saint-Paulde -Vence. Après des retours positifs, il tente de se faire une petite place dans sa ville d’origine : Bandol. Et ça à partir de là que sa vie artistique va changer. Pendant trois semaines, les curieux vont défiler dans la petite galerie indépendante qui abrite ses tableaux.
Le début d’une belle aventure
Et ce sont des vacanciers américains qui lui donnent finalement plus de visibilité. Intéressés par le travail du peintre, les deux touristes prennent en photo les oeuvres exposées. Une action classique, sauf qu’à leur retour, conquis par les tableaux de Philippe Moulin, ils décident de transmettre leurs clichés à Nina Torres, galeriste américaine de renom et organisatrice du Miami River Art Fair, festival international d’art contemporain, à Miami. Et c’est le coup de coeur ! La professionnelle décide alors, en octobre dernier, de contacter le Varois pour lui proposer de participer au festival, qui se tiendra du 3 au 5 décembre. « C’était comme un ouragan, explique l’artiste. J’avais repris mon petit quotidien et là, un grand nom de la profession me contacte parce qu’elle aime mon travail et me demande de participer à un événement encore plus important que le Fiac (Ndlr. Foire internationale d’art contemporain). C’est une vraie reconnaissance . Depuis tout s’enchaîne je ne m’arrête pas cinq minutes.» Un grand chamboulement pour le peintre qui a envoyé sept toiles à la galeriste. « J’ai transmis trois grandes toiles et quatre standards, précise Philippe Moulin. Après leurs arrivées à l’aéroport de Miami, elles ont été dédouanées le 29 novembre. »
Entre et dollars
Reste désormais à savoir si le Varois vendra toutes ses oeuvres lors de l’événement. « C’est surtout pour me faire connaître, nuance l’artiste. Les tableaux seront en vente entre 3 500 et 15 000 dollars. Mais le Miami River Art Fair c’est surtout une vitrine pour les professionnels du monde entier en recherche de talents. Et puis les oeuvres qui ne seront pas vendues resteront là-bas. C’est une chance supplémentaire d’être exposée de façon prolongée à Miami. Voire j’espère de façon permanente. » En attendant de connaître les résultats de cette exposition, le peintre a déjà des projets de futurs événements à Saint-Paul-de-Vence et Bandol. Et pourquoi pas, dans un avenir proche à Marseille, Lyon ou Paris ?
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