Les réalisations dans l’agglo pour 2019
Le président de la communauté d’agglomération revient notamment sur l’année 2018 marquée par de nombreux transferts de compétences, des communes à Sud Sainte Baume
a été marquée par la phase administrative du transfert de nombreuses compétences… Il y a des compétences que nous avions l’obligation de prendre, notamment le transport et nous avons voulu en accélérer deux autres : l’eau et l’assainissement. Une intercommunalité ne peut exister que si elle a une vraie raison d’être mais une interco ce n’est pas vouloir gérer les autres communes ou les secteurs d’activités d’autres communes : chaque maire est responsable du suivi de sa compétence sur sa commune. Je vivrais mal que l’on vienne interférer dans les affaires de Sanary : je ne fais pas aux autres ce que je ne voudrais pas que l’on me fasse. L’intercommunalité, c’est une mise en commun des moyens mais aussi de la solidarité, pour aider ceux qui ont moins de moyens que les autres. Je reste à l’écoute des projets des maires, j’essaye de mettre en oeuvre ce qu’ils attendant de l’interco. Mais je ne vaux pas jouer le supra maire de l’intercommunalité : ce n’est pas mon job, pas ma vision.
Parmi les compétences transférées, le transport est un sujet sensible…
Nous sommes en train de voir avec les communes intéressées ce que nous pourrions faire. La grande difficulté, c’est que nous ne connaissons pas les recettes, nous avons du mal à obtenir une estimation. Nous allons y aller étape par étape. Mais, une chose est sûre : je ne veux pas que les bus circulent à vide.
La communauté d’agglomération compte une toute nouvelle compétence depuis le 1er janvier 2018 : la gestion des cours d’eau…
Cela va nous donner l’occasion et les moyens de faire des travaux pour éviter des inondations et protéger les milieux aquatiques. Il y a beaucoup trop de taxes mais, pour une fois, la Gemapi, qui vient d’être mise en place, est intelligente. Nous allons travailler sur la Reppe (en partenariat avec TPM), le Grand Vallat et leurs affluents, notamment pour les débroussailler, ainsi que sur les ouvrages, afin de les recalibrer pour un meilleur écoulement.
L’année écoulée a également été marquée par la rupture de la délégation de service public (DSP) pour le Service public d’assainissement non collectif (Spanc)…
Cette DSP existait quand je suis arrivé à la présidence de l’intercommunalité. J’avais demandé à la chambre régionale des comptes de regarder ce dossier : elle n’en a pas eu le temps. Je pense que cette DSP avait été signée avec bonne foi et la volonté de bien faire les choses. Au final, cela a posé problème, au point que le délégataire renonce. Nous allons procéder différemment. Mais, ceux qui n’ont pas payé vont payer : les autres ne payeront pas pour eux. À aucun moment le budget du Spanc n’a été alimenté par d’autres recettes que celles du Spanc.
2018 était le 20e anniversaire de l’école de la forêt…
Une élève qui était en classe à Sanary quand cette école de la forêt a été mise en place est maintenant directrice d’une école : Anne Bérenger. C’est réconfortant de voir qu’une élève devenue directrice s’implique dans la même démarche.
La communauté d’agglomération continue également de s’impliquer dans la dotation de tableaux et tablettes numériques…
Maintenant que les écoles sont équipées, nous passons aux collèges : nous n’allons pas faire retourner les collégiens à la craie ! Ce n’est pas de notre compétence mais la jeunesse est notre compétence. J’en suis très content parce que, en plus, il y a un vrai partenariat avec l’Éducation nationale. Un inspecteur académique m’a dit que, dans une intercommunalité de habitants, nous avons fait plus que dans un département comme les AlpesMaritimes !
Qu’avez-vous pensé du retour du Grand Prix de France de Formule au Castellet ?
En termes de notoriété de la région et d’afflux du public, c’est quelque chose de très important. Mais il reste que les organisateurs vont devoir se pencher sérieusement sur la gestion de la circulation : il n’est pas pensable que les personnes qui viendront cette année se refassent piéger comme l’an passé.