QUELS SONT LES FREINS À LEVER ?
Rendre l’hydrogène compétitif, de la production à l’usage, c’est tout l’enjeu du développement de ce carburant vert. « Pour l’instant, les voitures à hydrogène coûtent près de deux fois plus cher à l’achat. Mais quand la production augmentera, les prix baisseront, prévoit Flavien Pasquet. Pour le transport maritime, c’est la même chose, les premiers prototypes seront onéreux, puis la massification permettra d’industrialiser et de faire baisser les coûts de vente. » En effet, faute d’économie d’échelle au départ, la navette maritime coûtera le double d’un navire « classique » dont le prix s’élève autour d’, million d’euros.
heures de durée de vie
« Mais, nous sommes déjà concurrentiels sur la maintenance car les systèmes ont une durée de vie très longue ( heures) avec un entretien quasi nul comparativement aux technologies classiques, pointe Arnaud Vasquez, président d’Hyseas Energy. À terme, nous serons concurrentiels sur la durée de vie en prenant en compte les coûts d’achats et de maintenance. » À la « pompe », kg d’hydrogène « décarboné » coûte une dizaine d’euros et permet de rouler km. Quant à l’hydrogène « vert », obtenu par l’électrolyse d’électricité issue d’énergies renouvelables, il est encore généralement supérieur à €/kg en France. « Il devrait nettement diminuer dans les prochaines années en suivant la baisse du coût de production des énergies renouvelables », souligne Flavien Pasquet.