« Nous avons vraiment une belle carte à jouer »

Christine Girod, présidente du SRVVB

Elle est une figure emblématique du volley féminin raphaëlois. Présidente du club depuis , Christine Girod a vécu de l’intérieur les périodes de doute de l’association, mais aussi d’intenses moments de bonheur. Comme ce titre de champion de France en  qui a pris à contrepied tous les observateurs de la discipline. Des moments de joie, elle espère encore en vivre, notamment ce soir. Mais pour cela, il faudra prendre le meilleur sur les Hongroises de Bekescsaba.

Cette défaite à l’aller en cinq sets en Hongrie vous inspire des regrets ou de l’espoir ?

Les deux en vérité. C’est vrai que lorsqu’on mène  sets à  et - dans le e, on n’est vraiment pas loin de la victoire. C’est frustrant pour les filles et le staff technique, mais on ne peut pas faire de reproches à nos joueuses sur ce match-là. C’est dommage que lorsqu’elles sont parfois tout près de conclure un match, elles ne respectent plus tout à fait les consignes.

Une place en demi-finale, cela ferait bien sur la carte de visite du club…

Bien sûr, mais je préfère ne pas y penser ! Si nous avons le bonheur de nous qualifier, je me pencherai alors sur le tour suivant et la double confrontation contre les Italiennes de Busto ou Mulhouse.

Mais vous êtes tout de même optimiste ?

Nous avons une très belle carte à jouer. Les Hongroises s’appuient beaucoup sur une joueuse, Perovic. Si nous abordons bien le match, si nous parvenons à les mettre sous pression avec un bon service notamment, ça devrait passer. Notre point fort demeure notre bloc central. À l’aller, nous avons été efficaces dans ce domaine. Il faut espérer que ce soit encore le cas ce soir. Je ne veux pas vendre la peau de l’ours trop tôt, mais depuis notre match contre Nantes (défaite -), je trouve que notre groupe est plus combatif et agressif...