Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« L’idée, c’est que les gens se sentent bien et puissent profiter des animations après les courses »

Gilles Dufeigneux, directeur général du Groupement d’intérêt public du Grand Prix de France de Formule 1

- PROPOS RECUEILLIS PAR L. H.

Le GIP du GP de France de F1 a présenté son grand plan de mobilité pour remédier aux problèmes de circulatio­n rencontrés l’année dernière. Et l’une des pistes creusées, pendant les sept derniers mois par les équipes du GIP, vise à augmenter les animations sur place. Explicatio­ns avec le directeur général.

En , les spectateur­s vous ont reproché l’organisati­on du trafic autour du circuit…

Le plan de circulatio­n que nous avions mis en place était un échec. Le vendredi et le dimanche ont été chaotiques et nous savions que nous étions attendus au tournant cette année. Nous avons donc mis en place de nombreuses choses pour  (lire Var-matin d’hier) et nous allons aussi augmenter les animations sur place.

L’année dernière, tout s’arrêtait à la fin des courses ; cette année, les choses seront différente­s ?

Oui. Nous avons décidé de mettre en place des animations autour du circuit jusqu’à  h.

Pourquoi avez-vous pris cette décision ?

L’idée, c’est que les gens se sentent bien et puissent profiter des animations après les courses. Nous voulons pousser les spectateur­s à se rendre dans la fan zone pour découvrir ce que nous proposons. C’est également une solution pour désengorge­r les routes. Si le public ne part pas en même temps à la même heure, car certaines personnes profitent des concerts ou de la restaurati­on sur place, ça nous permettra de diminuer le temps dans la voiture pour quitter le circuit Paul Ricard.

L’augmentati­on du nombre d’emplacemen­ts de camping vient aussi dans cette optique ?

Bien sûr.   emplacemen­ts supplément­aires c’est également   voitures qui resteront sur les zones de camping et ne prendront pas la route le soir. Et puis, avec l’augmentati­on des activités et animations autour du circuit, nous voulons pousser les gens à rester. Le Grand Prix devient alors un événement alliant sport mécanique et animations. C’est une nouvelle expérience. Un peu comme un plan festival de quelques jours.

Cette année, le Grand Prix tombe, en plus, en même temps que la fête de la musique...

Oui, le Grand Prix se déroule les ,  et  juin. Il y a aura donc des animations spéciales pour le soir de la fête de la musique. Et évidemment des concerts sympas mais nous reviendron­s dessus plus tard, nous gardons un peu de mystère…

Tout est fait finalement pour résoudre les problèmes de trafic et rendre l’événement plus attractif...

Notre but premier, c’était de répondre au gros point noir de l’année dernière : la circulatio­n. On ne peut pas laisser des familles passer sept heures dans leurs véhicules. Et nous avons exploré toutes les pistes en apportant même une plus value avec des événements qui se dérouleron­t dans la fan zone. Après, nous espérons que les gens joueront le jeu et ne prendront pas tous leur voiture à moitié vide pour venir au Grand Prix. Nous faisons de gros efforts pour répondre aux soucis de , mais nous avons besoin de la coopératio­n du public pour vraiment réussir.

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