COUPE DE FRANCE (FINALE : SAINT-RAPHAËL - NANTES) Ramenez la coupe à la maison !
Pour la première fois de son histoire, le SRVVB disputera une finale de coupe de France. Tombeuses de Paris Saint-Cloud hier, les Varoises affronteront Nantes (18h), vainqueur surprise de Mulhouse
PARIS/SAINT-CLOUD SAINT-RAPHAËL : - Au Palais des sports de Mulhouse, le SRVVB bat Paris/SaintCloud : 3-1 Les sets : 20-25 (26’), 28-26 (36’), 20-25 (31’), 17-25 (24’) . Temps total de jeu : 1h57. Arbitrage : P. Galand et J. Garquin. PARIS ST-CLOUD : 50 attaques gagnantes sur 143 (35%). Simpson-Cook 18, Vandesteen 8, Salkute 8, Vukasovic 4, Szyba 3, Steux-Caleyron 0, Davidovic 8, Turner 1. 2 services gagnants. 8 blocks. 28 fautes directes dont 8 au service. Six de base : Steux-Caleyron, Vandesteen (puis Turner), Simpson-Cook, Salkute (puis Davidovic), Vukasovic, Szyba. Libéro : Courtois. Entr : S. Morand SAINT-RAPHAËL : 64 attaques gagnantes sur 159 (40%). Abbot 15, Drobnakova 13, Goliat 11, Rolfzen 11, Abrhamova 9, Valentin 4, Schiro 1. 3 services gagnants. 7 blocks. 23 fautes directes dont 10 au service. Six de base : Valentin, Abbott (puis Mollinger), Drobnakova, Goliat (puis Schiro), Rolfzen, Abrhamova. Libéro : Dekeukelaire. Entr : G. Bregoli.
Les joueuses de Giulio Bregoli étaient donc les premières qualifiées hier pour la finale de la Coupe de France qui se jouera cet après-midi (18h) au Palais des sports de Mulhouse. Dans cette même enceinte et pour ouvrir les portes de cette première finale historique pour le club varois, les Raphaëloises ont dû batailler quatre sets et près de deux heures afin de mettre au pas une équipe de Paris Saint-Cloud diablement accrocheuse. Elles qui avaient déjà battu les Franciliennes à deux reprises cette saison en championnat ont fait respecter la hiérarchie et ont tout de suite pris les commandes pour ne plus les lâcher jusqu’à la fin du premier set. Dans cette première manche, elles n’ont jamais réussi à creuser un écart conséquent (5-6, 11-12, 1316), si ce n’est sur la fin (16-23), mais ont préservé l’essentiel (2025)
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grâce à une défense solide et une attaque efficace, emmenée par une Symone Abbott au four et au moulin, bien secondée par une Karolina Goliat toute aussi précieuse.
« L’intention de riposter tout de suite »
Menant une manche à rien, les Varoises pensaient sans doute, après avoir dominé la quasi-totalité du deuxième set (5-8, 8-14, 14-19), prendre une sérieuse option sur la victoire en raflant celuici dans la foulée, mais c’était sans compter sur la réaction d’orgueil des Parisiennes. Elles qui n’avaient jusqu’alors pas marqué plus de deux points d’affilée, en alignaient cinq d’un coup (20-24 à 25-24), grâce notamment à trois magnifiques blocs, et raflaient la mise de haute lutte (28-26). Plus régulières, bénéficiant d’un service plus agressif, les Raphaëloises reprenaient la main dans le troisième set, durant lequel elles n’ont jamais été inquiétées même si elles n’ont, une fois encore, pas disposé d’une marge de manoeuvre exceptionnelle (55, 9-13, 15-18). Elles ont accéléré lors des derniers échanges en s’appuyant toujours sur un jeu très varié (19-22 à 20-25). « Après notre passage à vide dans le deuxième set, nous sommes revenues sur le terrain avec l’intention de riposter tout de suite », confiait hier Micheala Abrhamova. Et c’est ce que nous avons fait ». Sur leur lancée, les joueuses de Bregoli ont logiquement fini le travail dans un quatrième set qu’elles ont nettement dominé (6-10, 13-18, 16-23). Les Franciliennes, moins en jambes, n’ont plus trouvé les ressources nécessaires pour inverser la tendance et le Saint-Raphaël Var VB affrontera cet après-midi Nantes vainqueur surprise de Mulhouse (3-1) dans l’autre demi-finale. Une équipe nantaise que les Raphaëloises ont déjà battue cette saison (3-2) en championnat et qui paraît bien plus à leur portée que les Alsaciennes qui semblaient imbattables et qui aurait eu l’avantage d’un palais des sports tout acquis à leur cause.