La presqu’île regorge d’artistes
Saint-Mandrier, ville culturelle ? Le constat de ces dernières années tendrait à le confirmer. En tout cas, ce n’est pas Françoise Montagne, adjointe à la culture en poste depuis une trentaine d’années en mairie, qui dira le contraire : « Il est vrai que, sur la presqu’île, nous comptons de nombreux artistes peintres indépendants, une quarantaine en tout, rehaussé d’une bonne centaine de peintres amateurs, confie-t-elle, sans parler des musiciens, des comédiens et artistes plasticiens en tous genres ! » Le village est doté de deux galeries : Rancilio, inaugurée par Mme Montagne en 1988, et plus récemment l’Ermitage, dont l’agenda affiche complet pour les deux prochaines années. Ce qui n’est pas sans créer quelques frustrations pour les artistes sur listes d’attente.
« Un cadre hors du commun »
« Les amateurs peuvent aussi performer avec les cours de Renaud Jobin ou tout simplement échanger sur leurs techniques et exposer en association soit avec “Les arts de la presqu’île”, avec qui la mairie organise un festival de peinture annuel, ou avec “l’Atelier sympa”, qui propose de la peinture tous supports, soie, porcelaine, verre, toile, etc. », explique l’adjointe. « Il est vrai que nous bénéficions aussi d’un cadre hors du commun, lumineux et paisible, ce qui n’est certainement pas sans déplaire à toutes ces âmes poétiques en recherche d’inspiration ». À Saint-Mandrier, l’art est partout, sur le bus de la ville ou encore sur le distributeur bancaire du Pin Rolland, ainsi qu’en mairie où de nombreuses toiles trônent sur les murs.