Les prisons de La Farlède et Draguignan bloquées
Les principaux syndicats de surveillants pénitentiaires ont manifesté leur rasle-bol, hier matin tôt, devant les établissements de Draguignan et de ToulonLa Farlède. Deux heures plus tard, ils ont levé leur blocus. Tous dénonçaient « le manque cruel de personnels pour assurer la sécurité dans les établissements ». Une trentaine s’est rassemblée devant la maison d’arrêt de La Farlède et une vingtaine d’autres à Draguignan. « Hélas, la situation ne change pas. On l’a encore vu avec les événements de Condé-sur-Sarthe. Dans le Var aussi, nous ne sommes pas à l’abri d’un incident grave ! », regrette Philippe Abime, secrétaire interrégional PACA-Corse de Force ouvrière. Et l’Ufap justice d’ajouter : « L’administration centrale feint de ne pas comprendre. A chaque prise d’otage ou autre événement, elle envoie l’inspection des services pour un rapport. » Détection intelligente d’objets à l’entrée, brouilleurs de téléphones portables... Ils réclament également des outils plus efficaces pour assurer leurs missions. «Et des hommes ! A Toulon, le recrutement de 20 professionnels au moins est indispensable. Au niveau régional, ce sont 220 surveillants qui manquent », ajoute-t-il. Je n’ai pas été surpris, car ça fait des années que je dénonce les problèmes liés à la sécurité du personnel pénitentiaire, à la surpopulation carcérale, mais aussi à la radicalisation. Tous ces problèmes ne sont pas nouveaux et ils sont devenus majeurs aujourd’hui.