La théorie du brouillard
■ 16 mai 1890 Van Gogh prend le train pour Auvers-sur-Oise.
■ 20 mai 1890 Le Dr Rey dépose au Café de la gare d’Arles, « pour M. et Mme Ginoux, de la part du peintre Van Goghe (sic), des boîtes d’olives vides (...) ainsi qu’un grand carnet de dessins et s’escuse (sic) pour le retard ». Ce brouillard de caisse rempli de dessins, offert vierge à Van Gogh par Mme Ginoux, aurait alors été mêlé aux autres registres de comptabilité par une employée, en l’absence des gérants. Placé dans une remise du café attenant à la maison jaune où Van Gogh vivait, il tombe dans l’oubli.
■ 1902 M. Ginoux meurt et son épouse met Le Café de la gare en location. Elle rejoint sa nièce Marguerite Crevoulin, qui tient une épicerie à quelques mètres et vit dans une demeure séparée de la fameuse maison jaune par une courette et des remises. Mme Ginoux meurt en . Sa nièce en .
■ 1932 Le café La Civette
arlésienne est créé au rezde-chaussée de la maison jaune. Le fils du propriétaire se marie avec la tante de l’actuelle propriétaire des dessins.
■ 1944 Les Alliés bombardent Arles. Le Café
de la gare est détruit, la maison jaune en partie. La mère de l’actuelle propriétaire récupère des documents comptables et autres dans une remise, dont le carnet de dessins.
■ Années soixante L’actuelle propriétaire se voit offrir ce carnet non identifié par sa mère.
■ Années 2000 L’actuelle propriétaire remet le carnet à son gendre qui vend des dessins sur eBay. C’est là que l’expert Franck Baille intervient. Nous sommes alors en …