Dominique Lagrou-Sempere : « Je me sens chez moi ! »
Vous voilà donc de retour à Sanary...
De retour avec énormément de bonheur. Si pour ici, à Sanary, la remise du trophée a été un grand moment, pour nous aussi ! C’était la première édition, on ne savait pas trop comment ça allait se passer...
Votre attachement à la ville est réel...
Nous avons tous un attachement particulier à Sanary. Que ce soit JeanPierre Pernaut ou JeanChristophe Geffard, le rédacteur en chef de cette belle opération, qui auraient d’ailleurs aimé être avec moi aujourd’hui. Quand je suis arrivée hier, dimanche, je me suis dit : c’est chez moi ici ! Il s’est passé quelque chose...
La proximité, dans l’esprit des JT de h sur TF ?
Cette première édition a été magique pour nous. Le summum de ce qu’on aime faire dans le journal de heures !
Le h est une référence en la matière ?
Au h on estime qu’on n’est pas juste derrière l’écran. On est dans la proximité. Et le fait, en mai dernier, d’avoir délocalisé un JT, sur place, au coeur de ce marché, cela montre qu’on est au plus près des gens. C’est le message qu’on veut faire passer tous les jours dans le journal.
Vous avez retrouvé les commerçants ?
Revenir ici et retrouver les commerçants quelques mois après, ce lundi matin, ça a été formidable. La première chose que j’ai faite : c’est d’aller les voir. On s’est tous reconnus ! Leur accueil a été chaleureux : « Bien évidemment qu’on vous reconnaît, elle est où votre équipe ? »
Quel conseil donneriezvous aux concurrents ?
Il y a eu toute une formidable émulation derrière la victoire de Sanary. Il faut une mobilisation de toute une ville et une envie. Ce matin une commerçante, Mme Turpin, m’a dit : «La particularité du marché, c’est que ça a fédéré un bonheur de vivre, une envie de sourire. Quel bonheur de voir sa ville mise à l’honneur dans le journal télévisé, avec nos produits, notre travail, nos sourires...» Elle m’a dit que le marché constitue aussi pour beaucoup de Sanaryens une occasion de sortie.
Un marché reflète-t-il l’image d’une commune ?
Un marché met en valeur le travail de ses commerçants. Des gens qui sont là, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige ; présents avec leurs sourires, leur bonne humeur, leurs recettes. Le marché est le dernier bastion où l’on est ensemble, à l’heure des réseaux sociaux et de la mondialisation. On est en circuit court, on mange de bons produits de notre terroir, traçables... Les gens du marché sentent les choses, parlent le mieux du quotidien de leur commune et en connaissent parfaitement les problématiques. Ce n’est pas un hasard si à chaque fois Jean-Pierre Pernaut décline une actualité en prenant le pouls dans un marché.
L’engouement a été remarquable...
L’opération a généré millions de votes l’an dernier ! Sur une assez longue période. C’est inespéré !