Var-Matin (La Seyne / Sanary)

JOURNÉE, SAINT-RAPHAËL - CHAMBÉRY À H) Barach, bien dans son corps

Xavier Barachet retrouve ce soir le club savoyard de ses débuts profession­nels (2006-2012). Un match toujours un peu particulie­r pour celui qui est redevenu un rouage important du SRVHB

- JEAN-CLAUDE BAILICHE

Il aime bien ses amis kinés du pôle médical d’Epsilon 3... Mais apprécie de pousser la porte du Centre Kineos uniquement pour de simples soins ou de la récupérati­on ! Ce qui est le cas depuis plusieurs semaines. Très exactement depuis le 9 octobre contre Montpellie­r, où il a dû remplacer au pied levé Adrien Dipanda, touché au mollet. Car peu épargné par les blessures durant sa très belle carrière, Xavier Barachet est aujourd’hui bien dans sa tête et dans son corps. Ça tombe à pic, puisque le champion olympique 2012 et triple champion du monde (2009, 2011 et 2015) retrouve ce soir au palais des sports JFK (20 h 45) le club qui l’a vu grandir et s’épanouir, Chambéry. Un match toujours un peu particulie­r, même si du Chambé de son époque (2006-2012) ne reste plus qu’un seul joueur, le pivot Pierre Paturel.

« Chambéry n’a pas de stars »

« Je suis arrivé à Chambéry à l’âge de 17 ans en tant qu’élève du centre de formation, se souvient Barach. Sur le plan humain, j’ai appris beaucoup de choses en Savoie. J’ai également tissé de solides liens d’amitié.

Nouveau duel d’ailiers

Avec le président Alain Poncet, Laurent Busselier (centre de formation), Laurent Munier (directeur général), entre autres. C’est un club que j’ai dans le coeur et qui, je l’espère, va se reprendre. Mais seulement après nous avoir affrontés, car je suis avant tout Raphaëlois à cent pour cent ! » S’il a quitté depuis sept ans désormais Chambéry, l’arrière droit internatio­nal du SRVHB n’en suit pas moins de près son parcours. Et semble parfaiteme­nt placé pour analyser ses forces et faiblesses.

« Mieux gérer nos temps faibles »

« On s’en est rendu compte : la forme des gardiens est essentiell­e de nos jours, remarque le Niçois . Or Chambé possède, comme nous, deux excellents goals avec Meyer et Genty. Dans cette équipe, il n’y a pas de stars, mais tous les joueurs sont très bons. Je pense, bien sûr, à Melic, qui était avec moi au PSG, mais aussi tous les autres. Ils ont doublé les postes avec à chaque fois deux joueurs quasiment d’égale valeur. Ça stabilise le jeu et l’équilibre. Ils ont également une bonne défense et des ailiers qui se projettent vite... » Mais alors, comment expliquer ce début de saison poussif ? Barachet avance

Après Troelsen (Tremblay) et ses  buts, c’est un autre ailier droit de premier plan qui se présente en la personne de Farhudin Melic ( buts). Le Monténégri­n se retrouvera face au meilleur buteur, Raphaël Caucheteux ( buts). un début de réponse : «Il est difficile de remplacer un demi-centre. Or l’Espagnol Niko Mindegia est parti à Plock, en Pologne. C’était le chef d’orchestre, une pièce essentiell­e. » Quant au redresseme­nt amorcé par son équipe, il l’estime logique. Mais en appelle à la prudence : «Il va vraiment falloir se méfier de Chambéry. Toutes les équipes ont des temps faibles, mais nous devons mieux les gérer. C’est dans ce sens que nous pouvons encore nous améliorer. » Des temps faibles, Barachet n’en a cependant pas connu personnell­ement depuis le 9 octobre. Et là aussi, il avance une explicatio­n : « La blessure d’Adrien Dipanda m’a permis de jouer à chaque fois une heure. C’est ce que j’aime car j’ai toujours à l’époque joué soixante minutes. Aujourd’hui, Adrien est revenu, je vais naturellem­ent avoir moins de temps de jeu. Mais à nous deux, on peut vraiment constituer un danger au poste d’arrière droit ! »

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