Ecole Saint-Exupéry : pourquoi le réfectoire n’est-il pas utilisé ?
Démonstration de l’incapacité des élus de la majorité : depuis le 6 janvier l’école SaintExupéry n’a plus de cantine. (…) Malgré les affirmations du maire sur l’absence de danger pour les enfants, ceux-ci sont contraints de prendre leur repas du midi dans la cour de l’école ou dans les classes ». Voici l’extrait d’un message posté, sur Internet, par l’équipe de la candidate aux municipales Nathalie Bicais. Info ou intox ? La réponse se trouve dans un courrier adressé en début de semaine par la ville aux familles… Dans cette « note d'information », Isabelle Renier, adjointe déléguée à l'Éducation, rappelle d’abord qu’une rencontre entre le maire et les parents d'élèves élus a eu lieu à l’école vendredi 10 janvier. Et suite à cette réunion, « la visite des réfectoires ainsi que les échanges sur la situation de l’école ont conduit à un accord unanime sur les mesures à prendre afin que chacun puisse être rassuré, dans l'attente des conclusions techniques définitives ».
« Une demande des parents »
Pour mémoire, suite à l’affaissement d’un plafond, les services de la ville ont fait mettre en place des étais dans le réfectoire de l’école. Ce dispositif a été validé par un bureau d’études, qui a garanti que la sécurité de l’école et des enfants étaient assurée. La ville avait donc décidé de rouvrir le réfectoire le mardi 7, avec toutefois un accès restreint du côté où une grosse structure de soutènement a été installée. Pour autant, les familles ne sont pas rassurées… « A la demande des parents d'élèves élus, poursuit le message d’Isabelle Renier, il a été convenu que : le déjeuner ne sera plus servi dans les réfectoires dès lundi 13 janvier ; que la restauration scolaire confectionnera et servira un repas froid jusqu'à fin janvier ; et que les repas seront pris soit dans les classes, soit dans les salles plurivalentes ». « Il s’agit bien de décisions des familles, confirme la direction générale des services de la ville : ce sont elles qui ont souhaité que les élèves n’utilisent pas la cantine avant le rendu du rapport d’expertise définitif ». Pour autant, les enfants déjeunent-ils dans la cour, comme certains l’affirment ? « Un jour où il a fait beau, relatent les services de la ville, des élèves ont souhaité manger dehors – parce que pour eux c’est ludique – et l’animateur périscolaire a accepté. Mais compte tenu des températures extérieures, nous avons demandé à ce que cela ne se reproduise pas. C’était donc exceptionnel, et nous aménageons des salles avec des tables et chaises pour le déjeuner. La mise en place demande un peu de temps car il s’agit d’installer près de 400 enfants. De plus, l’opération a été retardée du fait de la présence, durant deux jours, des experts venus procéder aux investigations sur le plafond qui s’est affaissé. Mais tout sera en ordre la semaine prochaine ».
Le tarif à la baisse
L’occasion est donnée aussi de répondre à ceux qui affirment que les élèves mangent « tous les jours des sandwiches au thon ». « C’est faux, répond la ville, hier, ils ont eu des croque-monsieur, et ce midi il s’agira de quiches ». Toujours est-il que, s’agissant du caractère « exceptionnel » de la situation, la ville a décidé de réduire le coût des repas facturés aux parents : depuis hier, le tarif est passé de 3,5 à 2,5 euros (et les repas des 12, 13 et 14 janvier ne seront pas facturés). Les prochaines décisions sont attendues pour la fin du mois, date à laquelle sera rendu le rapport d'expertise définitif, qui permettra peutêtre de rassurer les parents, mais aussi de déterminer les travaux à réaliser durant les vacances de février.