LE PLASTIQUE N’EST PLUS FANTASTIQUE
Le top départ de la lutte forcée en faveur des matières biodégradables a été donné le 1er janvier. Quels sont les enjeux économico-industriels ? Et quelles seront les conséquences dans la vie quotidienne des Varois ? Enquête.
Le refrain « Le plastique c’est fantastique » a fait place au « plastique, c’est dramatique ». Dans cette course à marche forcée en faveur des matières biodégradables, quels enjeux économico-industriels ? Et pour la vie des Varois...
La guerre au plastique « devenu le symbole honni du tout jetable » - est déclarée ! Outre la série d’interdictions entrée en vigueur au 1er janvier (lire plus bas) et qui se prolongeront en juillet 2021, c’est un phénomène de « plastica non grata » qui est en train d’essaimer dans les consciences. Inquiets par l’évolution sans visibilité de la législation, les professionnels se mobilisent. La Fédération de la plasturgie a même publié un manifeste ce jeudi dans multitude de titres de la presse quotidienne régionale pour défendre son « bifteck celluloïdé », allant jusqu’à vouloir contribuer au voeu pieux de l’objectif «100% de plastique recyclé en 2025 ». Il ne s’agit pas ici de leur « servir la soupe » dans des assiettes en carton, mais d’entrevoir comment toute une filière s’adapte tant bien que mal au changement avec l’avènement du tout « bois, papier et carton » et les conséquences dans notre quotidien. Alors plus « fantastique le plastique » ? A priori non ! Même les hurluberlus d’Elmer Food Beat ont rebaptisé l’an dernier leur tube fripon de 1991, « Le plastique, c’est dramatique ». Cette prise de conscience pour « arrêter l’utilisation du plastique », découle de leur rencontre à Pornic avec le navigateur Yvan Bourgnon qui milite à travers son association The SeaCleaners, dont l’un des buts est de monter une flotte pour dépolluer mers et océans. Encore une autre « chanson ».