Une pétition lancée pour la réouverture des plages
Face à la situation des professionnels du tourisme, un saisonnier vient de lancer une pétition demandant la réouverture des plages, qui a déjà recueilli plus de 1000 signatures en cinq jours
N «ous sommes des hommes et des femmes responsables. Affirmons notre volonté d’être libres ! » Concluant sa pétition ainsi, Thibaut Déramond, employé saisonnier à l’hôtel de la Messardière, en appelle à la réouverture des plages. « À la base, mon coup de gueule avait pour objectif de nous laisser accéder librement à cet espace naturel. Mais alerté par les problématiques de mes amis saisonniers, ma pétition tend vers la réouverture des établissements balnéaires, actuellement en grande souffrance ».
« Nous avons notre mot à dire »
Lancée il y a cinq jours, sa pétition a recueilli plus de 1000 signatures, rejoignant le leitmotiv de Thibaut Déramond « Le virus, cet ennemi invisible a restreint nos libertés. Cependant nous avons suivi de manière responsable les prérogatives imposées par notre gouvernement. Mais à l’approche du déconfinement nous avons notre mot à dire ! Nous souhaitons jouir à nouveau de nos libertés les plus essentielles : se mouvoir, se rencontrer... En d’autres termes, vivre ! Nous voulons profiter de mère Nature et de ses vastes espaces. Si la réouverture des commerces est rendue possible, pourquoi l’accès aux plages ne le serait-il pas ? » Car c’est bien l’autodiscipline que le pétitionnaire souhaite mettre en avant : « Nous avons su faire preuve de responsabilité avant, nous sommes prêts à suivre rigoureusement les consignes après. Nous savons que c’est la condition indispensable à l’ouverture des plages ».
Alerter les collectivités
Un point de vue pas toujours partagé, notamment sur les réseaux sociaux où il fait face à de nombreux détracteurs : « J’ai reçu des remarques virulentes : certains estiment qu’il est trop tôt, que c’est dangereux ». Thibaut et les plus de 1000 signataires de la pétition sont convaincus du contraire et comptent aller plus loin:« Si la santé est une priorité, l’économie arrive juste derrière et je suis déjà