Les regrets gardéens
Si pour certains l’arrêt des championnats et la saison blanche qui a suivi – c’est-à-dire sans montée ni descente – a été une bénédiction, ce ne fut pas le cas pour le Basket club gardéen. En effet, l’équipe fanion en Prénational faisait la course en tête dans sa poule avec trois victoires d’avance sur ses poursuivants directs. Les hommes de Jean-Claude Albisua avaient un pied et quatre orteils en N3 et au final il n’en sera rien. « Il y a plus grave, c’est sûr, et la santé est plus importante que tout. Toutefois sportivement parlant c’est une cruelle désillusion pour nous », explique le coach gardéen. Celuici qui voulait s’arrêter sur une accession en N3 a quand même décidé de passer la main. « J’ai 66 ans et ce groupe a besoin d’un nouveau discours et de quelqu’un qui amène de la grinta », poursuit-il. Un espoir persiste cependant car Sanary a décidé de ne pas repartir en N3 et La Garde pourrait ainsi être repêchée. À suivre.
Frustration à tous les étages
Ce serait une récompense magnifique pour l’ailier Roroni,
Gardéen de souche, qui a toujours préféré rester au club et auteur d’une grosse saison, tout comme Darras son alter ego. C’est collectivement que les Gardéens ont brillé avec une seule défaite au compteur à Nice. C’est dire si les regrets sont immenses. « D’autant que le basket est le seul sport collectif qui n’a pas autorisé les montées », conclut Jean-Claude Albisua. Même cas de figure pour la réserve en RN3 (1re avec un seul revers au compteur) qui avait les cartes en mains pour accéder à l’étage supérieur alors que les cadettes en championnat régional et les minimes filles en départemental pouvaient elles aussi voir plus haut. La saison reste magnifique même s’il n’y a pas de récompenses au bout.