La bronzette reprend ses droits sur la plage à Bandol
Hier, les plages centrale et Rènecros ont été rouvertes au public. Un accès de 10 heures à 18 heures possible en dynamique mais aussi en statique pour le plus grand plaisir des Bandolais
Il y avait comme un air d’été hier matin à Bandol. Dès 10 heures, heure de réouverture officielle des deux plages de la commune, familles et amateurs d’air marin ont foulé la plage, tout juste remise en ordre par les tractopelles de la municipalité, pour prendre un bain de soleil ou se jeter à l’eau. « Nous avons opté pour une plage aussi bien statique que dynamique, indique JeanPaul Joseph, le maire de Bandol. La décision d’autoriser les gens à poser leurs serviettes nous est apparue logique. Le public était dans l’attente de la réouverture des plages. Il y avait une réelle envie de retrouver le sable et la mer, y compris pour bronzer .» Un choix réfléchi mais sous haute surveillance pour éviter les abus.
Une unité Covid
« Nous avons une unité Covid qui veille au bon respect des mesures barrières, continue l’élu. Ça passe par le port du masque obligatoire sur le marché ou par le respect de la distanciation sociale sur la plage. Cette unité est composée de personnels de la commune mais aussi de bénévoles formés au préalable. Ils surveilleront le respect des règles mais aussi le nombre de personnes sur le sable. La plage centrale fait 3 000 m2, elle peut accueillir environ 700 personnes. Rènecros fait 6 000 m2, 1 500 personnes pourront donc s’y rendre. »
Pas d’autre réouverture avant juin
Si deux plages peuvent désormais accueillir le public, les autres demeurent encore interdites. « Nous avons réfléchi et nous ne rouvrirons pas les autres plages avant de connaître les indications du conseil scientifique qui devraient tomber avant le 1er juin. Cela dépendra de l’évolution du Covid-19 et des effets du déconfinement. Pour l’instant, nous restons prudents et nous verrons ça le 1er juin. Nous allons déjà voir le respect des règles strictes mises en place sur les deux plages rouvertes. Le reste suivra plus tard, » termine JeanPaul Joseph.