Un e mandat et un dauphin pour Raymond Abrines
A l’occasion de son installation pour son troisième et dernier mandat, le maire a publiquement annoncé hier qu’il considère son adjoint Yves Palmieri comme son « dauphin légitime »
Élu depuis le mars, Raymond Abrines a été élu hier soir par l’assemblée communale maire de La Farlède.
C’est à l’espace associatif de La Capelle que, hier en fin de journée, le Dr Raymond Abrines a débuté son troisième et dernier mandat dans les circonstances particulières imposées par le contexte de crise du Covid-19. La salle avait été complètement aménagée pour respecter un protocole sanitaire (port de masques, distanciation physique...) dont le maire s’est particulièrement soucié, en tant que médecin, pendant cette séance d’installation du conseil. Sans surprise, Raymond Abrines a été élu à l’unanimité des suffrages d’une assemblée communale où ne siégera pas d’opposition pendant cette mandature. Ému, il a chaleureusement remercié son équipe. Sans suspense également, la liste des huit adjoints emmenée
par le désormais 1er adjoint Guy Gensollen (conseiller municipal lors de la précédente mandature) a été adoubée à l’unanimité. Virginie Corporandy-Viallon, Robert Berti, Anne-Laure Excoffon-Jolly, Sandrine AstierBouchet et Yves Palmieri rempilent. Avec eux, deux nouveaux élus, Alain Gueit et Ludivine Mangot (voir cicontre). Si leurs délégations seront détaillées dans un prochain arrêté, Raymond Abrines a tout de même livré quelques informations (voir également ci-contre). Lors de cette présentation, il a confirmé publiquement qu’il considérait Yves Palmieri comme « son dauphin légitime. Il a toutes les qualités pour cela ». Une désignation « déjà formulée pendant la campagne » a rappelé justement l’ex directeur de campagne du candidat qui a
salué cette annonce « plus officielle ». « Je souhaite que la succession intervienne le plus tard possible, a-t-il confié à l’assemblée. J’accepte ce statut particulier, qui n’est pas constitutionnel, de me préparer au cas où je devrais le suppléer. Évidemment, je me tiendrais à ses côtés (...). Nous sommes en démocratie, c’est l’avis de Raymond Abrines. Il y a 29 avis possibles dans le conseil municipal et, pour le mandat suivant, il y en aura 7 000, ceux des électeurs de La Farlède. »