Un cinquième mandat pour Jean Bacci
Jean Bacci a été réélu maire de Moissac-Bellevue pour un cinquième mandat avec une équipe rajeunie. Il s’est dit heureux de la confiance que lui témoignent les Moissacais. En cette période de pandémie, la mairie a déjà distribué deux masques lavables aux habitants. Lors de ce conseil d’installation un adjoint et deux conseillers étaient excusés. Gilbert Riboulet a été élu premier adjoint, Pierre Tambourin est le deuxième adjoint et Ghislaine Genio la troisième. Les conseillers sont Michel Blanc, MarieHélène Blanc-Catenacci, Jean-Pierre Herriou, André Meheut, Frédérique Navillod et Élisabeth Raspail. Le maire a détaillé les premiers projets pour sa commune : « Nous avons deux hypothèses pour le mandat 2020-2026 : - Première hypothèse. Nous avons travaillé depuis 4 ans à la mise en place d’un parc photovoltaïque participatif suivant la volonté des Moissacais. Il ne reste plus qu’à obtenir une dernière signature du préfet pour le réaliser, ce sont 26 millions d’euros d’investissement immédiat qui seront injectés dans l’économie régionale au moment de la reprise difficile pour le monde économique. Cela représente également trente ans d’investissements communaux d’assurés : renouvellement des réseaux d’eau et d’assainissement, nouvelle station d’épuration, réfection des voiries communales, mise en place d’une vraie politique de maîtrise de l’énergie en faveur des habitants, reprise d’une politique de sylviculture afin de stocker du carbone en produisant du bois d’oeuvre, politique abandonnée depuis 4 ans par baisse des dotations de l’État. - Deuxième hypothèse. Nous nous voyons opposer un refus pour cette dernière autorisation alors que les précédentes ont été obtenues sans avis contraires lors des enquêtes publiques : autorisation de défricher, modification du Plan local d’urbanisme afin d’obtenir le bon zonage pour le parc photovoltaïque, obtention du permis de construire, dossier lauréat à la commission de régulation de l’énergie. Ce serait alors le début de l’agonie de la commune, puisque nous n’aurons pas le choix et devrons urbaniser à outrance pour faire rentrer des taxes. Face à la disparition des aides de l’Etat (plus de dotation globale de fonctionnement par exemple), nous ne pourrons plus entretenir la commune. Pour subsister trois à quatre années, il faudra couper tous les bois communaux que nous avons cultivés depuis 50 ans et faire des coupes blanches comme l’a fait l’ONF en forêts domaniales.
Il est pour moi inconcevable d’augmenter les impôts car je me bats depuis quatre ans pour faire reconnaître que nos bases fiscales sont trop élevées par rapport aux villages voisins et que malgré des taux communaux bas, les Moissacais payent déjà trop d’impôts. » Mais Jean Bacci est optimiste et espère que le projet évoluera favorablement.
Y. D.