Repos forcé pour le Cercle culturel
À peine élu président, Alain Dubuc a clos les portes du Cercle culturel qui, à l’instar des autres associations, pâtit de la crise sanitaire.
Quand avez-vous décidé de la fin prématurée des activités du Cercle ? Dès le mai, j’ai demandé aux responsables de sections d’avertir leurs adhérents de la fermeture du Cercle. Il était évident que le déconfinement ne permettrait pas une reprise sereine.
Les conditions d’une reprise étaient trop problématiques ?
Oui. Comme je l’avais écrit dans mon mail, entre la limitation de regroupement à dix personnes, le mètre de distance à respecter, la mise à disposition de gel hydroalcoolique, de masques, et la désinfection des locaux entre chaque session d’activités qui aurait été très difficile à mettre en place, il apparaissait qu’une mise en sommeil forcé s’imposait. De plus, les recommandations sanitaires adressées en particulier aux seniors auraient eu un impact certain puisque la majeure partie de nos adhérents font partie de cette population à risque.
Sous quels cieux la rentrée de septembre semble-t-elle s’annoncer ?
Si la situation sanitaire reste la même, je pressens une chute des adhérents due à la crainte de contamination, sauf si d’ici-là des avancées majeures se produisent au niveau de la lutte contre le virus. En outre, si des sections comme la randonnée se développent en extérieur, si d’autres peuvent s’y adapter comme le stretching, la plupart nécessite des locaux avec les précautions d’emploi que j’ai évoquées.