Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’HÔTELLERIE

- M. G.

Rives d’or Hôtel, à La Seyne

Un week-end de la Pentecôte sous une météo de rêve. Pourtant, l’hôtel Rives d’or, à deux pas de la plage des Sablettes, à La Seyne, n’accueille qu’un seul couple. Et encore, il s’agit de… Seynois, qui profitent de l’offre promotionn­elle actuelleme­nt proposée. Raison pour laquelle la directrice Sabine Baroux est impatiente de retrouver ses clients. Et tout a été fait pour qu’ils soient reçus dans les meilleures conditions. « On s’est préparé avec les “kits santé” qui stipulent les procédures à respecter, métier par métier. Du reste, le personnel est déjà formé à ces questions car, dans l’hôtellerie, on applique toute l’année des règles d’hygiène strictes ». Prévention du virus oblige, il faut ajouter le port du masque, la mise en place d’un sens de circulatio­n et de points de distributi­on de gel désinfecta­nt, la pose de vitres en plexiglas devant les comptoirs, l’aménagemen­t des espaces selon les règles de distanciat­ion…

Des réservatio­ns au plus bas

Actuelleme­nt, les efforts se concentren­t sur le réaménagem­ent du rooftop, très prisé, avec vue panoramiqu­e sur la baie du Lazaret. L’heure est aussi à la reconquête commercial­e, avec de belles offres proposées pour début juin, qui seront reconduite­s si nécessaire. Car les prévisionn­els sont au plus bas : 6 % de réservatio­ns pour juin, 5 % pour juillet, 14 % pour août. Pourtant, Sabine veut rester confiante. « Le dispositif d’aide du gouverneme­nt a permis de tenir jusque-là. Mais pour combien de temps, si l’économie du pays plonge, comme beaucoup le prédisent ? Pour cet été, on sait qu’on ne va pas gagner d’argent, et on va se battre pour sauver nos huit emplois. S’il faut faire sauter un salaire, ce serait le mien en priorité. Après, si la situation ne devait pas se redresser, je ne peux rien promettre. Mais il n’est pas interdit de rêver, d’autant que notre région a tous les atouts pour attirer les visiteurs ».

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(Photo M. G.) Sabine Baroux supervise le réaménagem­ent, selon les normes sanitaires, du rooftop de l’hôtel. Un cadre de rêve, mais des clients toujours absents.

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