Ibanez/Bazile, les anciens alliés règlent leurs comptes
La candidate qui avait acté une alliance avec Benoit Bazile, a finalement décidé de rejoindre Yann Bizien, deuxième le 15 mars au soir. Elle s’explique...
La vie politique cuersoise est décidément à rebondissements. Quelques jours après les résultats du premier tour des municipales Benoit Bazile (4e, 12,79 %) et Christine Ibanez (6e, 10,96 %) avaient annoncé
(1) par un communiqué une alliance en vue d’un second tour qui semblait bien lointain. Un peu plus de deux mois plus tard, et alors que la date du retour aux urnes est connue, un nouveau communiqué de la candidate a rebattu les cartes (voir notre édition du 27 mai). La tête de liste de « Ensemble, revitalisons Cuers » y a annoncé son ralliement à Yann Bizien arrivé deuxième le 15 mars (17,02 %). Une alliance de poids, plus que jamais capable, si on additionne les électeurs du premier tour, de ravir la mairie. Un revirement que Christine Ibanez assume. « Le soir du 15, J’ai eu des contacts avec M. Bazile pour une fusion de liste avec la place de 1re adjointe et les adjoints que je voudrai. Il tenait à un point important, le parking. Il me laissait la main sur l'écologie, l'économie. La proposition était alléchante. Mon but premier était
Cuers. J'ai adhéré et on avait prévu de se revoir bientôt. » Des retrouvailles qui traîneront trop à son goût, malgré plusieurs tentatives et relances.
Cohérence sur le programme
« Ça trépignait dans mon équipe qui voulait faire des choses. » Une période d’attente dans laquelle s’engouffre Yann Bizien. « Il a pris contact avec moi on s'est rencontré. À ma grande surprise, j’ai trouvé un homme ouvert et attentif à ce que je disais et à ma vision. » Avant de souligner l’action de sa nouvelle tête de liste durant ces deux mois de crise. « M. Bizien a pris des initiatives, n'a jamais arrêté de travailler tandis que M. Bazile n’a pas été capable, à ce moment-là de prendre le costume de maire. Il m'a recontactée le 16 mai, j'ai mis la pression. Il m'a fait savoir que s’il fallait refaire 2 tours il ne se représenterait pas. J'ai trouvé quelqu'un qui n'avait plus de motivation, plus envie de s'investir, de travailler. » C’est finalement l’oreille attentive de Yann Bizien qui va finir par la convaincre. « On est en cohérence sur le programme, il a beaucoup écouté nos propositions, les avait étudiées, a reconnu des atouts dans notre programme, notamment sur