L’anxiété traitée à - °C
Stéphane Dubucq, kinésithérapeute, a offert des séance de cryothérapie à des personnels soignants après le confinement pour les soulager du stress, de l’anxiété et des insomnies
Du stress, de l’anxiété, des insomnies. La période de confinement a réveillé ou aggravé des maux. Et les personnels de santé qui se sont activés sur le terrain n’ont pas été épargnés. Stéphane Dubucq, kinésithérapeute, souffrait quant à lui de ne plus pouvoir exercer son métier. Dès le 11 mai, de retour à son cabinet siglé Cryo Var, installé sur l’avenue Ambroise-Thomas, il a souhaité venir en aide à ces gens du front. « J’ai proposé des séances gratuites de cryothérapie corps entier aux soignants. Le but était d’utiliser cette technique particulière qui consiste à créer une réaction hormonale en utilisant le froid (à -90°C s’il vous plaît). Pendant 15 jours, les bénéficiaires se sont succédé pour tester ce froid intense qui permet d’augmenter la sécrétion de l’hormone du bien-être », vulgarise-t-il.
Mais comme ça marche la cryothérapie ? Stéphane Dubucq rappelle qu’il s’agit ici de séance corps entier et pas seulement la partie supérieure. Il décrit la cryothérapie comme « une technique qui consiste à appliquer durant une période de 1 à 4 minutes un froid sec et intense (entre -80°C et 140°C) sur une très grande surface du corps à l’intérieur d’une cabine (de -80°C à -90°C). L’objectif est de stimuler le corps humain de façon à déclencher les réflexes de lutte contre le froid extrême. Le corps va réagir en fabriquant des hormones de type endorphine et procure une sensation défatigante et confortable après la séance ». Comme tout traitement, la cryothérapie comporte des contre-indications.