Pédophilie : coup de filet en Allemagne
Onze personnes ont été interpellées dans diverses régions par la police qui les soupçonne d’avoir abusé sexuellement de plusieurs enfants et d’avoir filmé leurs méfaits. Les enquêteurs ont identifié au moins trois enfants, âgés de , et ans, comme faisant partie des victimes. Sept personnes, dont plusieurs étaient déjà « connues défavorablement » de la justice, ont été placées en détention préventive, ont indiqué hier les enquêteurs.
Kazakhstan : plus de manifestants arrêtés
Plus d’une centaine de militants de l'opposition ont été interpellés hier, lors de la première manifestation depuis l’assouplissement du confinement, à l’initiative de deux groupes rivaux : le Choix démocratique (DCK) et le Parti démocratique qui dénoncent la répression envers leurs militants. Les manifestants exigeaient notamment des allégements de dettes pour la population, frappée de plein fouet par la crise, et dénonçaient l'expansion économique chinoise au Kazakhstan.
Liban : colère dans la rue contre la crise
Des centaines de Libanais ont manifesté hier dans le centre de Beyrouth pour dénoncer l'impuissance du gouvernement face à l’effondrement économique. La mobilisation sur la place des Martyrs s’est accompagnée de tirs de gaz lacrymogènes des forces de l’ordre. Des jets de pierre ont été échangés entre des groupes de manifestants et des partisans du puissant mouvement chiite Hezbollah, mais l'armée s’est interposée.
Libye : accord pour un cessez-le-feu
L'homme fort de l'est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, a apporté son soutien à un cessez-le-feu à partir de demain dans le conflit l’opposant aux forces gouvernementales, après des discussions, hier, au Caire avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Une autre personnalité influente dans l’est libyen, Aguila Saleh, le président du Parlement élu, était présent. Le président égyptien a réclamé un appui international à son initiative et appelé les Nations unies à organiser des négociations entre les autorités rivales de l’ouest et de l’est de la Libye.
« » Français sont formidables, généreux, responsables, remplacez immédiatement l’article défini par un article indéfini qui permettra de poser les couronnes sur les têtes qui le méritent. Elles sont nombreuses mais le courage, comme l’intelligence, est rarement collectif.
disent les manifestants : discriminations à l’embauche, impossibilité de trouver un stage, contrôles « au faciès ». Le racisme est une réaction de peur et de rejet de la différence vécue comme une menace. Il y a autant de racistes chez les manifestants que chez ceux qu’ils conspuent, les slogans entendus dans la foule le démontrent. Nous nous en extrayons d’abord en analysant les ressorts de cette peur ensuite par une démarche civilisationnelle construite par le savoir et la démocratie. Un nouvel appel à manifester a été lancé ce vendredi par La ligue de défense noire africaine. Outre que l’observance des consignes sanitaires s’impose à tous, les attendus de l’appel sont glaçants puisqu’ils allèguent que « les violences, la négrophobie et le racisme sont devenus des normes ». Oui, il y a du racisme, non il n’est pas devenu une « norme », c’est même exactement le contraire. Soutenir que la République définit des normes de négrophobie, c’est de facto soutenir que les jeunes d’origine africaine ne doivent pas tenter d’y trouver leur place. D’ailleurs, les policiers noirs qui contenaient les manifestants mardi ont été qualifiés de traîtres et injuriés. Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde… et c’est même vouloir ce malheur pour créer un séparatisme communautaire où d’autres lois que celle de la République s’établiront.