La vague contre le racisme gagne l'Europe
Selon la préfecture, personnes se sont rassemblées à la mi-journée devant l’ambassade des États-Unis, hier, à Madrid (Espagne). À Rome (Italie), une manifestation imprévue a réuni, sur la vaste piazza del Popolo, des milliers de jeunes agenouillés en silence, le poing levé, pendant neuf minutes, le temps pendant lequel un policier blanc a appuyé son genou sur le cou du Noir américain George Floyd, jusqu’à sa mort, le mai à Minneapolis (États-Unis). Bravant l'interdiction des autorités, des milliers de Britanniques ont manifesté à Londres, pour la deuxième journée consécutive, mais aussi dans d’autres villes du Royaume-Uni, notamment à Bristol. En Thaïlande, où une manifestation antiraciste avait été interdite, plus de personnes ont participé à une protestation virtuelle, se connectant sur Zoom pour visionner des vidéos sur le mouvement « Black Lives Matter » (« les vies des Noirs comptent ») et lever le poing contre les violences policières. À Bruxelles (Belgique), près de manifestants, d’après la police, ont exprimé leur colère devant le palais de justice. Ils étaient des milliers aussi à marcher contre le racisme aux Pays-Bas, à Zwolle et à Maastricht. En Allemagne, les joueurs de quatre clubs de Bundesliga ont posé un genou au sol en soutien à la lutte antiraciste. Vêtus de noir, des milliers de Suisses ont défilé à Lausanne. À Budapest (Hongrie), plus d'un millier de personnes se sont réunies près de l’ambassade américaine dénonçant « police partout, justice nulle part ».