Var-Matin (La Seyne / Sanary)

De la résine de cannabis, de l’herbe, de l’argent et un dealer aux Matagots à La Ciotat

- LAURY HOLSTE M. M.

Jeudi, un équipage police-secours, en patrouille dans la cité des Matagots, remarque la présence d’un individu tenant un sac en plastique assis sur les marches de l’accès d’un bâtiment. L’homme se tient à proximité de deux Ciotadens très défavorabl­ement connus des services de police. À l’approche du véhicule de police, annoncée dans la cité à coups de « Arah Arah », l’individu assis prend la fuite en se débarrassa­nt de son sachet.

Deux individus interpellé­s

Récupéré par les forces de l’ordre, le sac contient 29 barrettes de cannabis, huit pochons d’herbe et 80 euros. Le propriétai­re est rapidement interpellé par une seconde équipe de policiers. L’un des deux autres individus est également arrêté sur place tandis que l’autre réussit à prendre la fuite. Le détenteur du sachet contenant les produits stupéfiant­s, à l’origine d’un trafic de stupéfiant­s bien implanté dans la cité ciotadenne, reconnaiss­ait dealer depuis plusieurs mois. Des transactio­ns, d’un montant de 300 à 500 euros, qu’il réalisait pour le compte du fuyard deux ou trois fois par semaine. Un trafic également confirmé par deux usagers interpellé­s sur les lieux, déclarant être venus s’approvisio­nner auprès du vendeur.

En situation irrégulièr­e

Le dealeur, en situation irrégulièr­e sur le territoire, a fait l’objet d’une ordonnance l’obligeant à quitter le territoire avant d’être déféré devant le tribunal judiciaire de Marseille. Le second interpellé, n’ayant pas pu être associé au trafic, a été laissé libre. Les acheteurs, eux, ont été remis en liberté après remise de convocatio­n en vue d’une ordonnance pénale pour l’un et compositio­n pénale pour le second.

Jusqu’au 27 juin, Michèle Maman, Michkalia de son nom d’artiste, expose une vingtaine de tableaux au premier étage de l’espace Gabriel-Tambon, au Castellet village. Installée à Saint-Cyr, aux lecques, elle peint principale­ment au couteau, et aime à donner des titres à ses oeuvres. Les tableaux les plus récents se distinguen­t par un travail particulie­r de sa peinture avec des gestes plus amples et des couleurs plus soutenues. Pour la toute dernière nouveauté, Michkalia a intégré de la calligraph­ie à sa peinture. Et les couleurs, comme le bleu ou le vert, apparaisse­nt dans ses récentes créations. Le schéma de ses toiles est souvent le même : Michèle choisit la couleur directrice de sa toile et, grâce à son imaginatio­n, des personnage­s, des animaux ou des lieux surgissent de son imaginaire. Quand un nom lui vient à l’esprit, alors, seulement, son oeuvre est achevée. Une autre partie de son travail sera à découvrir à la galerie du Port à La Ciotat du 22 juin au 5 juillet.

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(Photo DR)

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