« Assurer la pérennité des établissements »
Michel Nore, Fréjusien, président varois du syndicat de l’hôtellerie de plein air
À la tête de plusieurs établissements dans le département – à Saint-Raphaël, Grimaud ou Fayence –, le fréjusien Michel Nore, représentant des campings varois, fait état d’un lancement de saison encore bien timide, pour plusieurs raisons.
Êtes-vous satisfait des conditions de réouverture ?
On réclamait depuis début mai qu’on fixe une date de réouverture nationale, et qu’on le sache en avance pour avoir le temps de s’y préparer et que les gens puissent réserver. On a été pris un peu de court, mais c’est ainsi, on ne va pas se plaindre ! On a été un peu surpris d’obtenir si vite satisfaction.
Par rapport à juin , sentezvous ce mois-ci très en dessous ?
On perd entre % et % des touristes qui auraient dû être là par rapport à l’an dernier. Par exemple, la semaine du au juin l’an dernier, on avait accueilli vacanciers quand, pour la même semaine en ce moment, on n’atteind pas les , dans le Var.
Et pour l’Est-Var ?
C’est aussi la même tendance, les pertes sont les mêmes. Tout comme dans toute la région. L’hôtellerie de plein air, dans l’EstVar, est prépondérant : Fréjus est par exemple la commune varoise où il y a le plus d’établissements – de la route de Bagnols au nord jusqu’à Saint-Aygulf au Sud. Fréjus représente environ % dans le Var, en nombre de lits en camping, car il y a beaucoup de grosses structures.
Comment voyez-vous, pour l’EstVar, la suite de la saison ?
Pour juin, si on arrive au final à faire % du chiffre d’affaires de ce qu’on faisait l’an dernier, ce sera déjà mieux que rien. On montera ensuite en régime à partir de juillet. On ne rattrapera pas le retard sur les années précédentes, mais on a bon espoir : on table sur % en juillet et % en août de ce qu’on faisait avant, pour assurer la perenité des établissements. Mais pour l’instant, les étrangers des pays voisins sont clairement dans l’attente d’être assurés de pouvoir voyager avant de réserver.