Un Laurentin lacère le visage de son amie
Iheb Essaidi, 27 ans, s’en est violemment pris à sa petite amie de 25 ans en lui lacérant le visage à coups de couteau. Il la soupçonnait d’avoir une liaison avec un de ses collègues de travail et n’a pas accepté qu’elle souhaite mettre un terme à leur relation. Poursuivi devant le tribunal correctionnel de Grasse pour violences aggravées ayant entraîné une incapacité supérieure à 8 jours, il a écopé de huit ans de prison. Les faits pour lesquels Iheb Essaidi vient d’être reconnu coupable remontent au 17 janvier 2019. En apprenant que sa petite amie souhaite mettre un terme à leur relation, le prévenu, jaloux et violent, la rejoint à son domicile de Saint-Laurent-du-Var. Dans un état de quasi démence, il lui assène 17 coups de couteau au visage, au cou et au thorax. La victime ne doit son salut qu’en réussissant à échapper, ensanglantée, à son tortionnaire.
Dix ans de relation
Recueillie par une voisine, qui a alerté les secours, elle est transportée à l’hôpital pour recevoir des soins nécessitant 40 points de sutures. Les opérations de chirurgie esthétique qui suivront s’étaleront sur un an. Complètement hébété, Iheb Essaidi est appréhendé à proximité du domicile de la victime. En effet, celle-ci se méfiait d’Iheb Essaidi qui n’hésitait pas à s’afficher avec de nombreuses maîtresses et qui avait déjà fait acte de violences par le passé. L’individu compte en effet huit mentions à son casier judiciaire pour vol, violence avec arme, détention et usage de stupéfiants. Selon l’expertise médicale, il présente un profil psychiatrique égocentrique et narcissique avec des tendances psychopathiques.
Devenu toxique
Présente à l’audience, la jeune femme, aide à domicile, s’est montrée sereine et digne. Elle décrit une relation devenue toxique et explique qu’elle n’a pas de désir de vengeance. De son côté, Iheb Essaidi prétend : « J’ai pensé n’avoir donné que deux où trois coups, je m’excuse, c’est l’amour de ma vie ». Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République et condamné Iheb Essaidi à 8 ans de prison avec maintien en détention.