« Ne pas oublier le travail en amont »

Jacky Maniez, ex-coprésident du Draguignan Var Handball

Natif du Pas-de-Calais, vrai « Chti’ » qui a officié en qualité d’entraîneur de Billy-Montigny (une institution à l’époque), Jacky Maniez a partagé la présidence du Draguignan Var Handball avec Pierre Lille de  à . Il salue les bons résultats de son club de coeur, tout en rappelant le travail qui a été fait en amont. Et sans lequel le club n’aurait sans doute pas été si haut.

Quel regard portez-vous sur la réussite de votre ancien club ?

Je suis très heureux des résultats sportifs. C’est superbe. Nos successeurs ont fait et font de l’excellent travail. Ils (Pierre Vallagnosc et LoÏc Gérard) ont eu des idées nouvelles. Bref, du bon boulot, aidé en cela par la Ville et la Communauté d’Agglomération (comprendre DPVA).

Ce n’était pas le cas à l’époque ?

On va dire que le handball local n’était pas reconnu comme il peut l’être aujourd’hui. A l’époque, dans les années , le club de handball était apparenté à du loisir. Il ne faut pas mal interpréter mes propos, mais on parlait du handball comme on pouvait évoquer du twirling ou du roller. Et il a fallu structurer tout cela. Pendant une bonne vingtaine d’années j’ai côtoyé des personnes, des anonymes, qui ont tenu le club à bout de bras. Les fondations ont été posées à cette époque. Le club est aujourd’hui sain à tous les niveaux. Et il ne faut surtout pas oublier tout le travail qui a été effectué en amont.

Vous êtes resté un supporter assidu du DVHB. Vous suivez toutes leurs prestations à Chabran ?

Je les suis bien évidemment toujours mais je me déplace rarement à Chabran. Je reste leur premier supporter de coeur. Le groupe fanion est de qualité. Les présidents ont su attirer des joueurs de qualité et ont réussi à faire venir du monde à chaque rencontre. Ils sont indéniablement dans le vrai. De plus, ils ont un entraîneur qui connaît parfaitement le handball et le haut niveau. J’en vois pour preuve avec un recrutement judicieux de jeunes Portugais. Une nation qui sans faire de bruit rivalise, désormais, avec le gratin européen. Notre équipe nationale en sait quelque chose pour en avoir fait les frais. Alors oui, tous mes voeux de réussite vont à ce groupe en N. Un autre monde. Mais, rien ne semble devoir arrêter la montée en puissance de ce club qui peut endosser le statut de club phare local.