LIGUE Les relégations d’Amiens et Toulouse suspendues !
Le Conseil d’Etat a suspendu hier la relégation en Ligue 2 d’Amiens et de Toulouse, tout en validant le classement final décidé par la Ligue de football professionnel (LFP). Le juge des référés (procédures d’urgence) « valide la fin de la saison et le classement mais suspend les relégations », est-il écrit dans un communiqué.
équipes en L ?
Le magistrat enjoint également la LFP, en lien avec la Fédération française (FFF), de réexaminer, d’ici au 30 juin 2020, la question du format de la Ligue 1 pour le prochain exercice, qui pourrait se jouer à 22 équipes au lieu de 20 actuellement. La cour administrative suprême a, en effet, donné raison aux clubs d’Amiens et de Toulouse, qui contestaient une rétrogradation « arbitraire » et « injuste », alors qu’il leur restait neuf journées à disputer pour tenter de se maintenir sur les terrains. S’il a validé l’ordre du classement final, le juge des référés a souligné qu’il n’était pas automatique de procéder à des rétrogradations. La relégation des deux clubs entraîne aussi une « atteinte grave et immédiate » à leurs intérêts, note le juge. Cette décision risque de chambouler le football français, alors que le président de la FFF Noël Le Graët s’était attelé à faire respecter les montées et les descentes dans chaque division, en professionnel comme en amateur. La balle est désormais entre les mains de la LFP qui, en lien avec la FFF, doit réexaminer le format de la prochaine saison de L1.
Le recours de l’OL rejeté par le Conseil
Lyon, qui réclamait la reprise de la saison ou, à défaut, une « saison blanche » reconduisant les qualifications européennes de l’année précédente, a été débouté. Le juge a validé la décision d’arrêter le Championnat, ainsi que le classement final, décidé selon un indice de performance. Le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, défendait publiquement la possibilité de reprendre l’exercice interrompu, par le biais de play-offs, alors que l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre et l’Espagne ont repris ou vont le faire. Le Conseil d’Etat a également condamné le club lyonnais à verser 3.000 euros à la LFP au titre des frais de procédure.