Lionel Riquelme : « La parole libre me manquait »
Dépassant de peu les 10 % de suffrages au premier tour, L. Riquelme a décidé de se maintenir et tente de se faire une place entre Hervé Stassinos et Bernard Pezery
En 2014, Lionel Riquelme avait choisi de fusionner avec la liste d’Hervé Stassinos pour faire barrage aux projets portés par l’équipe Pezery. Après un mandat dans la majorité, il a pris ses distances avec le maire sortant en septembre dernier. Depuis, il veut faire entendre sa voix et milite pour une nouvelle gouvernance « dans la transparence ».
En , vous aviez % des suffrages et vous avez fusionné. Cette année, vous avez récolté % des suffrages au premier tour. Qu’est-ce qui vous donne envie de vous maintenir ?
Ma logique, c’est une logique d’engagement avec une équipe, sur la base de valeurs. En , nous voulions faire barrage aux projets sur la Grenouille ou le tennis club et sanctionner l’abandon définitif du collège. C’est ce contexte qui m’a amené à me porter candidat et à faire le choix de m’allier ensuite avec Hervé Stassinos.
Vous risquez cette fois de faire barrage à Hervé Stassinos en vous maintenant...
Je préfère ne pas faire d’analyse arithmétique des choses. Il y avait trop d’abstention au premier tour. Aujourd’hui, je suis opposé à lui parce que c’est un maire méprisant qui n’écoute pas et prend des décisions tout seul.
Le paradoxe, c’est qu’en , la politique de Bernard Pezery ne vous convenait pas et qu’aujourd’hui, en vous maintenant, vous risquer de favoriser son élection...
Ma volonté n’est ni de faire élire Pezery, ni de faire élire Hervé Stassinos, mais de poursuivre mon chemin.
Avez-vous hésité ?
Non. La décision a été prise tout de suite.
Quels arguments comptez-vous dire aux Pradétans avant le second tour ?
Le choix est plus simple maintenant. Ils connaissent la politique de Bernard Pezery et celle d’Hervé Stassinos. Ils ont aujourd’hui un troisième choix basé sur une équipe compétente, expérimentée et avec un projet fortement porté sur l’humain et l’environnement. Nous avons un projet réaliste et réfléchi sur lequel on va s’engager. On sera transparents. Je ne supporte plus l’opacité et le manque de concertation. C’est ce qui pourrit l’image de la politique. On peut bosser pour l’intérêt général et rendre des comptes.
Après avoir fait partie de
la majorité puis de l’opposition, et compte tenu des scores du premier tour, comment imaginez-vous le mandat
àvenir?
Que ce soit avec Bernard Pezery ou Hervé Stassinos, nous serons dans une opposition constructive et,