A. Pétro : « Au bout avec nos valeurs et notre cohérence » Garéoult
Arrivé en deuxième position du premier tour, André Pétro a refusé toute fusion au nom de l’éthique politique. Il espère que son projet et sa ligne convaincront les électeurs le 28 juin
Arrivé en deuxième position, mais à distance du maire sortant, Gérard Fabre dont il fut l’adjoint, André Pétro estime que la victoire finale apparaît « difficile, ne nous le cachons pas, mais encore possible ».
Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?
Nous avons fait %, ce qui est un bon résultat, qui valide nos choix de rassemblement, de reconquête et d’avenir, de rejet du conservatisme et de la division... J’observe aussi que la majorité sortante est en recul certain par rapport à , et que % des Garéoultais se positionnent donc pour un changement de cap.
Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour?
Il est en tout cas cohérent. Chacun sait que le candidat arrivé en troisième position nous a sollicités, dès le soir du premier tour, pour une fusion. Sans parler de fond, et en posant sur la table des propositions chiffrées et fermes, postes par postes, par ailleurs tout à fait déraisonnables pour une liste arrivée en troisième position. Nous souhaitons l’alternance, mais pas au prix d’une alliance contre nature, qui fragiliserait de fait le projet et l’éventuelle future majorité. Nous avons donc pris la décision de maintenir notre liste au nom du travail accompli, de nos valeurs, la cohérence, la solidarité et le respect.
Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes?
Cette élection est incohérente. Les premiers et second tours sont trop éloignés... En outre, la crise sanitaire confère probablement un petit avantage au maire, qui de fait a eu à la gérer, tout en disposant des outils institutionnels et de communication... Pour notre part, nous avons tenu à respecter le digne silence électoral qui s’imposait dans ces circonstances.
Avez-vous modifié votre projet au regard des conséquences de la crise sanitaire ?
Il ne faut pas céder aux discours de circonstance. De notre côté, nous n’avons pas eu besoin d’attendre la crise pour annoncer de nécessaires changements, le développement de la consommation locale, etc. Depuis le début, notre projet est humain, écologique et solidaire, nous étions dans le ton avant la crise.
Siègerez-vous au conseil municipal si vous perdez le scrutin du juin ?
Nous allons nous battre pour gagner d’abord ! Mais si cela se présente, bien sûr, nous y siégerons pour représenter nos électeurs, défendre notre vision, et préparer l’avenir. Et nous serons tels que nous l’avons toujours été : positifs et constructifs. On ne sera pas là pour démolir.