« On restera rentable tant qu’on remplira les villages »
La difficulté, c’est bien la commercialisation – un peu en urgence – des séjours. «Au moment du confinement, les réservations sur juillet août étaient de 30 à 50 % » .Lapolitique du groupe a privilégié les avoirs et non les remboursements via les agences de voyages.
Remplissage : à %
« Les clients ont pu conserver leurs séjours estivaux ou les reporter. Le remplissage actuel est entre 40 et 60 % », indique Pierre-Jean Cassiede. D’où une campagne de communication baptisée « Merci l’été ! » adaptée au post Covid, qui propose des offres promotionnelles. Des ristournes ? « Il y aura des offres pour remplir les villages, comme il en existe chaque année. En général plein l’été entre 90 et 100 %, Opio se remplit souvent en dernière minute, car très facile d’accès en train, voiture et avion ». Pour sept nuits, il faut compter 1 828 € par personne all inclusive.
Verdict le juin
Mais il faudra attendre le 15 juin pour savoir si les Européens pourront séjourner à Opio. Le chef de village y croit. «Onpeut récupérer aussi la clientèle française qui partira beaucoup en France. ». A Opio, la clientèle familiale est souvent francophone : des Belges, des Suisses, des Français, des Italiens mais aussi des Israéliens, des Russes ou des Anglais. Ces derniers feront sans doute défaut cet été... Rentabilité ? « On restera rentable tant qu’on remplira les villages ». Sur les pertes de chiffre d’affaires liées à la fermeture de ses 70 villages durant trois mois, trop tôt pour l’estimer pour le Club Med, qui surfait sur une belle expansion ces dernières années (1,6 milliard d’euros de chiffres d’affaires en 2018). La maison mère devrait faire un bilan financier fin août.