Pas de dégagement de radioactivité
Sur le plan environnemental, il n’y a « aucun risque à craindre », a déclaré hier la ministre Florence Parly. « Il y a eu un incendie. Mais non, il n’y a pas eu d’accident nucléaire. » De plus, le feu n’a pas atteint la partie centrale du sous-marin, là où est situé le compartiment du réacteur nucléaire, actuellement vide de tout combustible, celui-ci ayant été retiré il y a plusieurs mois. « Trois études ont conclu à l’absence de pollution significative de l’air », a fait savoir le préfet du Var, précisant que la radioactivité avait été mesurée « par des experts indépendants ». Les données publiques de mesure de la radioactivité montrent
() qu’aucun des capteurs situés en bord de rade n’a enregistré de hausse dans la journée de vendredi, au moment où l’incendie de la Perle faisait rage.
À La Seyne pourtant, une anomalie
Vendredi soir, la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirade) a pourtant pointé « des augmentations anormales du rayonnement gamma et uniquement sur la sonde de La Seyne-sur-Mer », à partir de données qui sont « antérieures à l’heure de l’incendie ». Sur la presqu’île de Saint-Mandrier, l’Association pour la protection de l’environnement (APE) a analysé « une montée des valeurs, entre h le soir et h du matin, en semaine, les jours ouvrables seulement ». Président de l’APE, Dominique Calmet décrit « un pic d’activité, pour lequel nous n’avons aucune explication ». Le capteur de La Seyne passe d’une mesure moyenne de nanosievert par heure (nSv/h), à des pics pouvant atteindre nSv/h (le juin), ou nSv/h (le juin) (). La régularité de ces pics nocturnes fait émerger un doute quant à « une activité humaine qui en serait à l’origine ». Pour l’heure, aucune explication n’a été donnée.